Des inondations survenues depuis fin juillet 2024 dans certains quartiers de la cité de Dungu, province du Haut-Uele plongent les habitants dans le désarroi. Ils vivent dans de conditions inhumaines et insupportables. La Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) appelle les autorités congolaises à leur garantir une prise en charge effective et adéquate.
Des maisons complètement submergées par les eaux @Photo Droits tiers.
L’organisation indique dans un communiqué selon une alerte lancée par la société civile locale, que cette calamité est consécutive à la montée et au débordement des eaux des rivières Dungu et Kibali après les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la zone.
Des sources administratives signalent aussi la destruction de plusieurs maisons et cases dans la même entité.
La VSV fait observer que les victimes ont quitté en masse leurs habitations devenues inaccessibles, passant nuit à la belle étoile avec toutes les conséquences pouvant en découler. Certaines autres parmi elles sont pour leur part, hébergées dans des familles d’accueil situées dans les quartiers non touchés de la cité de Dungu.
Malheureusement, les sinistrés n’ont bénéficié jusque-là d’aucune assistance et sont butées à d’énormes difficultés dans la mesure où elles sont dépourvues de tout et ne savent à quel saint se vouer. En plus, elles sont exposées aux maladies endémiques à cause de la promiscuité et à l’insalubrité. L’ONG prévient que la situation risque de s’empirer davantage si aucune mesure préventive n’est prise.
Voilà pourquoi, pour atténuer la souffrance des victimes, la VSV exhorte les dirigeants congolais à prendre d’urgence des mesures sanitaires et préventives adéquates en vue de protéger les populations contre l’apparition des maladies endémiques dans leurs milieux de vie. Aussi, elle leur demande de garantir une prise en charge adéquate et conséquente.