Jacquemin Shabani s’engage à protéger et promouvoir les droits de peuples autochtones
Le vice-Premier ministre de l’intérieur, Jacquemin Shabani Lukoo a lancé vendredi les travaux en rapport avec la célébration de la Journée internationale des peuples autochtones. Devant l’assistance, le numéro deux de l’exécutif a fait part de son engagement à matérialiser la feuille de route du gouvernement relative à la mise en œuvre de la loi 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits de peuples autochtones.
Par Rich Ntumba
Le VPM Jacquemin Shabani lors de la cérémonie liée à la célébration de la Journée internationale de peuple autochtone @Photo Droits tiers.
publié le 11 août 2024 à 17:29:19
Le vice-Premier ministre de l’Intérieur redonne espoir aux peuples autochtones. Il s’engage à impliquer l’exécutif pour améliorer les conditions de vie et réparer les injustices dont sont victimes les aborigènes. M. Shabani promet de plaider pour que la loi reconnaissant les droits des autochtones entre rapidement en vigueur. Dans cette optique, le patron de l’intérieur a annoncé la mise en place dans les prochains jours, d’un cadre de concertation qui se penchera sur la création d’un secrétariat technique. Il s’agit, selon lui, d’assurer une bonne administration du processus.
Le message du numéro 2 de l’exécutif a été bien accueilli par cette communauté qui a, en retour, sollicité du pouvoir public la création d’un ministère consacré aux personnes autochtones. Présent à la cérémonie, le représentant pays de l’Unesco a réitéré l’engagement des Nations unies à protéger le peuple autochtone et à sauvegarder son patrimoine.
Pour cette année, la Journée internationale des peuples autochtones est célébrée en RDC sous le thème « mise en œuvre de la loi numéro 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits du peuple autochtone ».
L’arrestation lundi 2 septembre de Seth Kikuni Madidi, président du parti “Piste pour l’émergence (PE)” préoccupe au plus haut point l’ONG “la Voix des sans voix pour les droits de l’Homme (VSV)”.
L’ancien ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, a quitté lundi 9 septembre, la prison centrale de Makala, après avoir purgé une peine de cinq ans pour détournement de fonds publics. Arrêté en août 2019, puis condamné en mars 2020 pour le détournement de plus de 400 000 dollars destinés à la riposte contre le virus Ebola, Ilunga maugrée. Sa sortie de prison est considérée comme la fin d’un long feuilleton judiciaire que ses proches ont toujours qualifié “d’injuste”.