Le Parvenu est un roman où s’entremêlent la réalité et la fiction. L’auteur décrit la situation politique, économique et sociale de l’indépendance à ce jour et décrie les maux qui minent la société entre autres la corruption, la gabegie, le tribalisme, le clientélisme, la mauvaise gestion, a révélé à Ouragan, Herman Bangi Bayo.

L’écrivain dénonce ce phénomène qui fait école dans son pays, de placer parfois dans la gestion des institutions de la chose publique des « parvenus ». «Dans une société où on ne respecte pas les profils de ceux qui doivent occuper certains postes de responsabilités, on va tout droit à la dérive. On a vu des personnes sans formations requises ni compétences, occuper de hautes fonctions», a déploré l’auteur.

D’après Herman Bangi Bayo, il a été constaté un enrichissement rapide et illicite de ces personnes. “Comme l’avait dit René Dumont lors de l’accession des pays africains à leur souveraineté internationale, “l’Afrique noire est mal partie”, effectivement elle avait pris un mauvais départ et c’est pourquoi on se cherche jusqu’à présent. “Rien n’a changé depuis lors et on tourne en rond”, a ajouté l’auteur. «En tant que journaliste et écrivain, je suis un observateur de notre société et j’ai également beaucoup voyagé et c’est le sentiment d’échec qui m’a poussé à écrire», a-t-il raconté.

Herman Bangi a été directeur de publication des journaux “Le choc” et “Epanza makita” de la République du Congo et correspondant du journal “Press reader” d’Afrique du Sud. Actuellement, il est expert au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication en RDC (CSAC) et directeur de publication d’E-journal Kinshasa et point-virgule magazine.