Le port sec de Mpozo est équipé de caméras de surveillance, de trois kalmars de la dernière technologie pour la manutention et des bâtiments modernes. L’œuvre est de l’homme d’affaires congolais Dieudonné Kasembo Nyembo, patron de l’entreprise Gécotrans. Le coût global du projet est de 8 millions de dollars américains. Un investissement privé qui aura un impact significatif avec l’augmentation des recettes de l’Etat via la douane.

– Un ouf de soulagement pour les entrepreneurs –

Le parc présente plusieurs avantages dont la réduction de la durée de transport des conteneurs qui transitent par les ports de Pointe-Noire et de Luanda pendant plusieurs jours, car une escale prolongée à une incidence sur le coût du fret et d’assurance. D’où, les perturbations récurrentes dans la trésorerie des entreprises qui payent anticipativement l’arrivage des marchandises afin d’éviter la rupture des stocks. Le port sec de Gécontrans assure aussi l’organisation et la gestion des conteneurs vides parce que leur saturation et magasinage au port de Matadi, faute d’espace, imposent des frais supplémentaires aux opérateurs économiques.

Ainsi, le parc désengorgera le port de Matadi et diminuera les embouteillages dans la ville. Dieudonné Kasembo répond aussi à l’appel du président de la République, Félix Tshisekedi qui met un accent particulier sur l’emploi, la création des richesses et des millionnaires congolais par l’initiative privée.

– Un projet crédible qui rassure et fait l’unanimité –

Il faut noter que l’investissement est 100 % congolais. Aucune ombre d’un étranger ne plane derrière cette initiative. Le projet a démarré en 2016 avec l’appui du Fonds de promotion de l’industrie – FPI -, des sociétés TRACTAFRICA, TRANS DYNASTIE, du Fonds d’Investissement XSML et de certaines banques. 80 % des crédits contractés par Gécotrans sont déjà remboursés grâce aux revenus de la sous-traitance et, ce avant l’exploitation proprement dite du parc. De quoi renforcer la crédibilité et la légitimité de l’opérateur auprès de ses partenaires, vis-à-vis de l’Etat et du public.

La grandeur de ce projet force le respect et l’admiration. Toutes les transactions seront informatisées. Les services de l’Etat dont la DGDA et l’OCC y seront installés pour travailler avec l’opérateur. Cela explique la mobilisation et le soutien des institutions publiques à cette gigantesque réalisation. La présence du président de l’Assemblée provinciale et du vice-gouverneur du Kongo central au lancement des activités d’exploitation, est une parfaite illustration de l’espoir suscité par ce projet, un véritable chef-d’œuvre d’un Congolais. La cérémonie officielle d’inauguration est prévue dans six mois. Le génie congolais existe et il faut lui faire confiance pour la prospérité économique du pays. Un autre Congo est possible.