Les dirigeants de deux entreprises ont exprimé leur ferme engagement à bien collaborer lors d’une séance de travail organisée à Kinshasa autour des questions pratiques impliquant leur rôle dans le soutien aux entrepreneurs en vue de l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise.

La question de la redevance sur le marché de la sous-traitance a été également évoquée par les deux parties représentées du côté de l’ARSP par le président du conseil d’administration Felly Samuna , le directeur général Miguel Kashal, la DGA Georgine Madiko et quelques experts et du côté du FOGEC par son PCA, son directeur général et leurs experts.

Le patron du Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo (FOGEC), Laurent Munzemba, a réaffirmé l’engagement de deux établissements à matérialiser la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

“C’est un moment d’échange entre deux entités placées sous la même tutelle qui évoluent dans l’écosystème avec comme objectif de matérialiser la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui veut voir pendant son mandat l’écosystème entrepreneurial de la RDC aller de l’avant, avoir des vrais entrepreneurs qui vont créer de l’emploi, aider à créer une vraie classe moyenne pourquoi pas devenir de millionnaires. C’était donc un entretien sur la question de la redevance de la sous-traitance qui a été mise en place pour soutenir ce besoin afin d’aider les entrepreneurs”, a expliqué M. Munzemba Laurent, le DG du FOGEC, soulignant que cette redevance est encaissée par l’ARSP qui est appelée à répartir la part qui revient à d’autres entités parce que cette part doit contribuer à aider les entrepreneurs qui ont des marchés ou qui payent des redevances, à être accompagnés financièrement par les banques. Et le FOGEC sera donc l’agent qui se porte garant pour avoir de crédit.

De son côté, le DG de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, a félicité le PCA du FOGEC, la DGA et les membres qui siègent dans cette commission afin de faire avancer le travail qui vient de commencer. Il a aussi saisi l’occasion pour saluer l’implication du ministre de l’Industrie et développement des PME.

Le travail que nous avons débuté, le FOGEC joue un grand rôle dans l’entrepreneuriat en RDC parce qu’il ne suffit pas seulement d’avoir le contrat, mais il faut l’exécuter car si un contrat n’est pas exécuté, à ce moment il reste un papier or pour le matérialiser , il faut avoir des moyens financiers. Autrement dit, il faudrait qu’il y ait la capacité et aussi des moyens financiers, a soutenu Kashal.

Il a assuré que cette séance de travail qui vient de débuter, se fait dans un premier temps avec le FOGEC avant de s’élargir avec d’autres établissements comme ANADEC afin de travailler vraiment ensemble pour matérialiser la vision du chef de l’État en vue d’impacter sur le secteur de l’entrepreneuriat.