De fortes pluies ont fait neuf morts et provoqué l’effondrement de maisons d’Abou Hamad, ville du nord-est du Soudan ravagée par près de saisir mois de guerre, a rapporté mardi une source médicale à l’AFP.
De fortes pluies ont fait neuf morts et provoqué l’effondrement de maisons d’Abou Hamad, ville du nord-est du Soudan ravagée par près de saisir mois de guerre, a rapporté mardi une source médicale à l’AFP.
“Neuf personnes sont décédées des suites de l’effondrement de leur maison”, a indiqué une source médicale travaillant au sein de l’hôpital d’Abou Hamad.
“De nombreux blessés continuant d’arriver à l’hôpital” de cette petite ville de l’Etat du Nil, à quelque 400 km au nord de Khartoum, a précisé cette même source.
De fortes pluies ont provoqué l’effondrement de la plupart des maisons et tous les magasins du marché se sont écroulés, a affirmé de son côté un témoin joint par l’AFP au téléphone.
De fortes pluies tombent habituellement au Soudan entre mai et octobre. Le pays fait alors face à de graves inondations qui endommagent les habitations, les infrastructures et les récoltes.
La semaine dernière déjà, elles ont fait cinq morts à Port-Soudan, dans l’est côtier.
A l’approche de la saison des pluies, les organisations humanitaires ont averti que les pluies torrentielles et les inondations isoleraient des régions entières.
Chaque année, elles font de nombreuses victimes, directement ou indirectement à cause des maladies favorisées par l’humidité.
Les dégâts devraient être particulièrement importants cette année, après près de seize mois de guerre ayant gravement endommagé les infrastructures et contraint des millions de déplacés à se refuger dans des zones inondables.
Cette guerre s’oppose depuis avril 2023 à l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo.
Les deux camps ont été accusés de crimes de guerre, pour avoir visé arbitrairement des civils et bloqué l’aide humanitaire, dans ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes, selon l ‘ONU.
L’arrestation lundi 2 septembre de Seth Kikuni Madidi, président du parti “Piste pour l’émergence (PE)” préoccupe au plus haut point l’ONG “la Voix des sans voix pour les droits de l’Homme (VSV)”.
L’ancien ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, a quitté lundi 9 septembre, la prison centrale de Makala, après avoir purgé une peine de cinq ans pour détournement de fonds publics. Arrêté en août 2019, puis condamné en mars 2020 pour le détournement de plus de 400 000 dollars destinés à la riposte contre le virus Ebola, Ilunga maugrée. Sa sortie de prison est considérée comme la fin d’un long feuilleton judiciaire que ses proches ont toujours qualifié “d’injuste”.
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