Le football africain est en deuil. L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou a tiré sa révérence jeudi 8 août 2024 à Paris. Le Camerounais est décédé à l’âge de 77 ans des suites de maladie.
Le football africain est en deuil. L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou a tiré sa révérence jeudi 8 août 2024 à Paris. Le Camerounais est décédé à l’âge de 77 ans des suites de maladie.
Figure incontournable du sport roi en Afrique, Issa Hayatou a dirigé l’instance africaine durant près de trois décennies (1988-2017). Le dirigeant sportif camerounais a grandement contribué à l’évolution du football africain particulièrement avec l’organisation de la première Coupe du monde FIFA en Afrique, en 2010 en Afrique du Sud durant son règne.
Hayatou a aussi occupé brièvement le poste de président de la Fédération internationale de football association (FIFA), d’octobre 2015 à février 2016 au moment de la suspension de Sepp Blatter. À la fin de son règne à la tête de la CAF, il avait occupé les fonctions de président du conseil de l’administration de l’Académie Nationale camerounaise de Foot (Anafoot) et de membre du comité local d’organisation de la CAN 2021.
Cependant, l’ancien dirigeant de la CAF avait ainsi été suspendu de toute activée liée au football pour une durée d’un an par la FIFA en juin 2021 pour manquement à son «devoir de loyauté» au moment de la signature du contrat sur les droits télé et marketing du football africain avec Lagardère Sports. Mais, le Tribunal arbitral du sport l’avait ensuite blanchi.
Issa Hayatou est mort la veille de ses 78 ans. Puisqu’il est né le 9 août 1948 à Garoua, dans le nord du Cameroun. Ancien président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), il avait donné une aura internationale à sa famille, déjà très influente au pays de Samuel Eto’o.
L’arrestation lundi 2 septembre de Seth Kikuni Madidi, président du parti “Piste pour l’émergence (PE)” préoccupe au plus haut point l’ONG “la Voix des sans voix pour les droits de l’Homme (VSV)”.
L’ancien ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, a quitté lundi 9 septembre, la prison centrale de Makala, après avoir purgé une peine de cinq ans pour détournement de fonds publics. Arrêté en août 2019, puis condamné en mars 2020 pour le détournement de plus de 400 000 dollars destinés à la riposte contre le virus Ebola, Ilunga maugrée. Sa sortie de prison est considérée comme la fin d’un long feuilleton judiciaire que ses proches ont toujours qualifié “d’injuste”.
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