Les acteurs de la société civile participent depuis lundi dans une session de formation sur la lutte contre le blanchiment de capitaux en République démocratique du Congo.
Les acteurs de la société civile participent depuis lundi dans une session de formation sur la lutte contre le blanchiment de capitaux en République démocratique du Congo.
A l’ouverture des travaux, le représentant de la ministre des Droits humains a salué l’initiative de la Dignité humaine asbl qui a pensé renforcer les capacités des acteurs de la société civile sur cette thématique qui mine le pays. M. Bauma Yannick a encouragé la coopération allemande (Giz), le partenaire traditionnel des forces vives, pour l’appui technique, logistique et financier aux travaux, lesquels visent à renforcer le rôle crucial de la société civile dans la lutte contre la criminalité financière.
Il a promis l’accompagnement de la ministre des Droits humains aux participants qui devront dans les prochains jours, sensibiliser la population à travers le pays. La conseillère technique pour la coopération inter-institutions et internationales du projet “lutte contre les flux financiers illicites en RDC” (LuCoFFi) a, de son côté, révélé que ce projet est principalement actif dans les provinces du Haut-Katanga, Lualaba, Nord-Kivu, Kongo central et Kinshasa, la capitale de la RDC.
Mme Kakuta Ngalula Caroline a précisé que le projet ambitionne d’augmenter la disponibilité des données pour un suivi transparent des flux financiers. A l’issue de cette session, les apprenants seront en mesure de sensibiliser et d’améliorer la compréhension des rouages du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
Elle a, par ailleurs, salué la présence du facilitateur , Essiame Koko Dzoka, expert du secteur. Pour sa part, Me Christian Bulambo, représentant du barreau de Kinshasa-Matete, a exprimé la volonté des avocats de sa juridiction à soutenir l’asbl dans ce projet combien important. D’après lui, la connaissance des notions fondamentales de cette thématique permettra aux différents participants de se mobiliser et de bien mener les actions futures sur le terrain en collaboration avec les juridictions compétentes.
Me Bulambo a souligné que le blanchiment de capitaux consiste à retraiter des produits d’origine criminelle pour en masquer l’origine illégale (spéculations illégales, activités mafieuses, trafic de drogue, d’armes, extorsion, corruption) afin de les réinvestir dans des activités légales (construction des immobiliers).
Au-delà des flux financiers illicites, du blanchiment de capitaux, il faut ajouter la cybercriminalité, un problème sérieux qui mine notre société, a renchéri Carlos Mupili, un acteur majeur de la société civile et professeur à l’Ifasic. L’activiste a invité les participants à l’éveil de conscience car, dit-il, ce secteur devient préoccupant vu le nombre d’abus enregistrés au pays. Me Mupili a fait observer que le financement du terrorisme et même la corruption constituent une menace pour la bonne gouvernance, capable de garantir un système judiciaire juste et social.
A l’occasion, la PCA de l’asbl, Élodie Ntamuzinda W’ingul, a démontré que la mise en conformité de l’obligation de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destructions massives, des entreprises congolaises constitue un enjeu majeur pour le pays de Lumumba. Elle a rappelé que son organisation est une plateforme d’initiatives locales de développement qui, cette fois-ci, avec les structures citoyennes, la dynamique des 26 provinces, le consortium des réseaux des femmes et le réseau des femmes d’Afrique francophone pour l’atteinte des Objectifs de développement durable, se lance dans la mobilisation des communautés autour de cette thématique. Elle a remercié son partenaire, la coopération allemande et le ministère des Droits humains.
Ces assises de trois jours sont organisées par Dignité humaine asbl, en partenariat avec la coopération allemande, au profit des organisations citoyennes de Kinshasa, dans le cadre de la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau a annoncé mercredi 2 octobre avoir ordonné au préfet de Mayotte d’organiser des «vols groupés» pour reconduire les ressortissants de la République démocratique du Congo dans leur pays. «Dès ce mois d’octobre, le préfet de Mayotte, il en a l’instruction, organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo», a déclaré Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.
L’événement est organisé par le ministère de l’Environnement et développement durable avec l’appui de la FAO et d’autres partenaires comme le Fonds de l’environnement mondial (FEM). Le clou de cette activité a été le lancement de la phase de préparation du projet intitulé : “conservation communautaire de la biodiversité et des moyens de substance dans le contexte du changement climatique en RDC”.
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