Miguel Kashal Katemb, le DG de l’ARSP est en ligne de mire d’une véritable camorra échafaudée sous le modèle ouest-africain usant de fortes pressions, manipulation des médias stipendiés pour relayer chantages et diffamations à travers les réseaux sociaux. Déjà la presse select locale avait retracé des faisceaux d’indices d’une entreprise montée à coups de salve des calomnies contre le régulateur de la sous-traitance dans le secteur privé.
Djessy Tamio Nsumbu, manager d’Agro-Mav basé à Mbanza-Ngungu, qui s’est trompé d’adresse en demandant une subvention de 100 000 dollars à l’ARSP @Photo Droits tiers.
Les premières estocades voilées sous des termes de victimisation tels que «SOS» ou «Appel à l’aide» ont inondé la toile dès les premières heures de ce mercredi 28 août 2024. Miguel Kashal y est présenté comme auteur d’un acte d’abus de confiance dans la suite d’un deal avec un jeune entrepreneur qui semble n’avoir rien compris des missions de l’ARSP.
Djessy Tamio Nsumbu, puisque c’est de lui qu’il s’agit, manager d’Agro-Mav à Mbanza-Ngungu, une bourgade du Kongo central, sur la route nationale reliant la capitale à la ville portuaire de Matadi, réclame une subvention de 100 000 dollars américains à l’ARSP pour avoir présenté son produit au DG Kashal et avoir été amené à le présenter, dans le cadre de la facilitation, en Afrique du Sud.
Le businessmen en herbe n’a guère, visiblement, assimilé l’abc de l’ARSP, mais s’est mis à rêver d’une malle bourrée des billets verts lui tombant sur la tête. La réalité s’est avérée, tout autre. Pris au dépourvu, Djessy aurait opté pour les diatribes, malveillance et éreintements croyant ainsi faire plier Miguel Kashal. Coup d’épée dans l’eau ! Présumés communicateurs et autres influenceurs se sont, en effet, employés à distiller diffamations et contrevérités sur les réseaux sociaux dans l’espoir d’entraîner l’opinion dans une croisade de discrédit contre Miguel Kashal et l’ARSP.
En réaction, la Cellule de communication du régulateur a fait œuvre utile d’apporter précisions et informations qui ramèneraient, sans doute, le jeune homme d’affaires sur la voie de la raison. Il est crucial, note-t-elle, de rappeler les responsabilités précises de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP). Sa mission étant de réguler, planifier, contrôler, concevoir et proposer des réformes en matière de sous-traitance dans le secteur privé, en aucun cas, elle n’est chargée de financer ou de subventionner des entreprises ou entrepreneurs. Cette distinction est essentielle pour éviter les confusions et malentendus.
Concernant le DG de l’ARSP, Miguel Katemb, son engagement demeure strictement dans le cadre de ses attributions légales. Son rôle est de soutenir la mise en œuvre des réformes conformes à la vision du chef de l’État, notamment en matière de sous-traitance, et non d’octroyer des financements directs aux entreprises.
L’allégation selon laquelle l’ARSP ou Miguel aurait promis une subvention de 100 000$ est donc infondée. De plus, l’ARSP ne peut être tenue responsable des mesures fiscales appliquées par les autorités compétentes, ni des conséquences découlant de l’incapacité d’une entreprise privée à honorer ses obligations fiscales.
Il est regrettable de faire avaler au public cet amalgame. A noter que l’ARSP, et son DG travaillent dans la droite ligne des directives fixées par le chef de l’État, tout en veillant à ce que ses responsabilités ne soient pas confondues avec celles d’autres entités gouvernementales ou financières.