Avec une détermination inébranlable à promouvoir et protéger la diversité culturelle en République démocratique du Congo, tout en respectant les prescrits légaux en vigueur, la ministre de la Culture, arts et patrimoines, Yolande Elebe Ma Ndembo, a fait un plaidoyer auprès du ministre d’Etat à la Justice et garde des Sceaux en déposant, le jeudi 18 juillet 2024, une note afférente à la réforme de l’actuelle commission de censure, a rapporté dans un communiqué déposé à Ouragan.cd, le responsable de la Cellule de communication du ministère de la culture, arts et patrimoines.

En se faisant le porte-voix des artistes et opérateurs culturels qui se voient menacés très souvent dans leur liberté d’expression et de création artistique, pourtant garantie par la Constitution du pays dans son article 46, précise le même document, Mme Elebe envisage une table de travail mixte (commission interministérielle), qui va aboutir à la mise sur pied d’un organe de régulation plus adapté aux valeurs démocratiques de la nation et plus efficient.

Le mot «censure» est, par définition, une limitation de la liberté d’expression par un pouvoir (étatique, religieux ou privé) sur des livres, médias ou diverses œuvres d’art. Le terme poserait déjà problème, selon un expert de la dramaturgie.