La Mission internationale d’observation électorale du Centre Carter a rendu public son rapport final sur l’observation des élections de décembre 2023 en République démocratique du Congo.
La Mission internationale d’observation électorale du Centre Carter a rendu public son rapport final sur l’observation des élections de décembre 2023 en République démocratique du Congo.
Il ressort du rapport la nécessité de la refonte du cadre juridique et du système électoral. « La refonte du cadre juridique et du système électoral est nécessaire pour renforcer la crédibilité des élections à venir en République démocratique du Congo », a recommandé Nicolas Teindas, le directeur de la Mission internationale d’observation électorale (MIOE) du Centre Carter.
L’orateur compte sur le leadership continu du gouvernement congolais en adoptant des engagements internationaux en faveur des élections démocratiques. Dans le même registre, le Centre Carter propose aussi la tenue d’un dialogue entre les différentes forces vives de la nation. Cette initiative va occasionner des réformes devant garantir la crédibilité du processus électoral.
Pour Nicolas Tiendas, un dialogue inclusif sur les réformes électorales, qui tient compte des points de vue des partis politiques et de la société civile, est crucial pour l’avenir démocratique de la RDC. Dans le chapelet des recommandations formulées, le Centre Carter a attiré l’attention du gouvernement notamment pour l’amélioration de la gestion logistique des élections et la résolution des contentieux en vue de rendre le processus électoral plus transparent et accessible à toutes les parties prenantes, mais aussi de minimiser les retards et les dysfonctionnements observés.
Le Centre Carter note avec satisfaction les efforts fournis par le gouvernement et la Centrale électorale, qui ont permis de respecter les délais constitutionnels dans l’organisation des élections générales. « Les élections générales de décembre 2023 ont été marquées par plusieurs éléments notables notamment le respect des délais constitutionnels. Les efforts considérables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et du gouvernement pour respecter le délai prévu par la Constitution pour l’élection du président devront être salués », a insisté Teindas.
Le respect du cadre temporel légal par le gouvernement et la CENI a constitué un signal fort pour la démocratie congolaise. Malgré ces efforts, le directeur de la MIOE du Centre Carter a relevé des cas de violences politiques qui ont entravé la pleine participation des citoyens. « Des retards significatifs et des problèmes opérationnels ont également été observés le jour de l’élection ». M. Tiendas a rappelé que leur mission se rapporte à l’observation et l’analyse de chaque étape des élections pour garantir qu’elles soient conformes aux normes internationales. L’expert électoral a réitéré la volonté de son institution de collaborer avec toutes les parties prenantes dans le cadre des efforts de réforme électorale en RDC.
L’arrestation lundi 2 septembre de Seth Kikuni Madidi, président du parti “Piste pour l’émergence (PE)” préoccupe au plus haut point l’ONG “la Voix des sans voix pour les droits de l’Homme (VSV)”.
L’ancien ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, a quitté lundi 9 septembre, la prison centrale de Makala, après avoir purgé une peine de cinq ans pour détournement de fonds publics. Arrêté en août 2019, puis condamné en mars 2020 pour le détournement de plus de 400 000 dollars destinés à la riposte contre le virus Ebola, Ilunga maugrée. Sa sortie de prison est considérée comme la fin d’un long feuilleton judiciaire que ses proches ont toujours qualifié “d’injuste”.
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