Le nouveau contrat du sélectionneur des Léopards, Sébastien Desabre, n’a toujours pas été validé par le gouvernement congolais. Pourtant, la Fédération congolaise de football association (FECOFA) avait officiellement annoncé, il y a de cela une année, la prolongation du Français pour 5 ans à la tête du staff technique de l’équipe nationale de la République démocratique du Congo.
Nonobstant l’enthousiasme de l’entraîneur français de poursuivre son aventure jusqu’en 2029, il n’existe cependant aucun détail concret sur les motivations et les contours de ce nouveau bail de Sébastien Desabre en tant que sélectionneur de la RDC. Jusque-là, l’exécutif n’a pas donné son feu vert pour qu’il soit prolongé, comme l’a confirmé le nouveau ministre congolais des Sports et loisirs lors de son intervention sur Top Congo.
Selon Didier Budimbu, plusieurs zones d’ombre persistent autour de cette prolongation de contrat notamment le problème d’arriérés de salaires et des demandes non satisfaites de Desabre, ainsi que l’absence de la signature de son prédécesseur François Kabulo sur le contrat comme celles aussi des ministres du Budget et des Finances.
Quand je suis arrivé, j’ai trouvé son dossier avec quelques arriérés et certaines de ses demandes qui n’ont pas encore été satisfaites. J’ai aussi vu que mon prédécesseur au ministère des Sports n’avait pas apposé sa signature sur le nouveau contrat, mêmement les ministres du Budget et des Finances. Pour qu’un contrat soit validé, il faudrait que ces trois ministres puissent signer, outre les signatures de la FECOFA et du sélectionneur lui-même. Je vais entrer en contact avec mes collègues du Budget et de Finances afin de voir ce qui bloque. Le gouvernement est de bonne foi, le temps d’élaguer 2 ou 3 zones d’ombre, le sélectionneur sera payé et on traitera aussi son nouveau contrat, a-t-il déclaré.
Les clauses du premier contrat du technicien français comme sélectionneur de la RDC étaient bien définies. Il s’agissait notamment de qualifier les Léopards à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 au Maroc et surtout à la première édition de la Coupe du monde FIFA à 48 nations en 2026 aux États-Unis-Canada-Mexique. Pour l’instant, aucun de ces deux objectifs n’a encore été atteint.