Indexée au départ, la société avait bénéficié d’une période moratoire de 6 mois. Et après, BANGDE CONSTRUCTION SARL, répertoriée sur la liste des sous-traitants non éligibles pendant le contrôle pourtant avec des gros marchés dans la société principale SICOMINES, est parvenue finalement à arracher sa reconversion en société à capitaux majoritairement congolais, partageant ainsi sa cogestion avec des vrais associés congolais. Un protocole d’accord signé entre les deux parties a sanctionné le processus d’accréditation.
Le directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal et les responsables de Bangde Construction @Photo Droits tiers.
La société SICOMINES avait 3 sous-traitants non éligibles mais qui détenaient des marchés très importants. Elles ont bénéficié d’un moratoire jusqu’à ce qu’elles se sont conformées à la loi sur la sous-traitance avant l’échéance du moratoire. Ainsi, la société Bangde s’est arrangée pour respecter la loi sur la sous-traitance, pas avec les actionnaires fictifs mais plutôt avec des Congolais et ayant des parts réelles.
L’acte a été constaté devant l’autorité de régulation de la sous-traitance. “Nous nous sommes rendus compte que les associés ne sont pas fictifs et le procès-verbal a été signé en bonne et due forme. Les associés s’engagent à travailler ensemble et nous allons veiller après 6 mois pour faire une évaluation pour savoir si les associés touchent les dividendes et si le pouvoir de gestion est réellement partagé”, a averti le gendarme de la sous-traitance.
Miguel Kashal a rappelé que la lutte du chef de l’État est de permettre aux sous-traitants congolais de gagner des marchés. A haute voix, le DG de l’ARSP a promis de poursuivre ceux qui préfèrent beaucoup gagner en utilisant les Congolais comme des marchepieds. “Nous allons remettre notre pays sur les rails dans une voie réellement économique avec les Congolais et pour que les Congolais se retrouvent”, a-t-il ajouté.
A ceux qui refusent de dénoncer le mal, si nous les découvrons, ils seront sanctionnés, a tranché Kashal, tout en nuançant que ce n’est pas une guerre contre les expatriés mais plutôt l’heure a sonné pour que le Congo se relève économiquement avec les Congolais, question de réduire la pauvreté. D’après lui, “cette collaboration permet le partage des dividendes des ressources naturelles du Congo”.
L’ARSP, sous le leadership de son directeur général, travaille pour lutter contre le phénomène des associés figurants dans le secteur minier et fait savoir ouvertement que sa démarche n’est pas de l’acharnement. Il s’agit, précise Miguel Kashal Katemb, du respect de la loi.
L’obtention de l’agrément de l’ARSP donne à la société BANGDE la possibilité de conquérir tous les marchés de la sous-traitance, mais en partageant les dividendes avec les Congolais, personnes physique ou morale.
Après le travail abattu par l’ARSP, nous Congolais avons maintenant le pouvoir de nous occuper de notre avenir selon la vision du chef de l’État. Nous n’allons plus dépendre des expatriés car l’avenir de notre pays en dépend. Une bonne partie du capital va désormais rester au pays. Voilà pourquoi nous félicitons vivement le chef de l’État, a salué l’associé de BANGDE construction.
Toutes ces actions s’inscrivent dans la vision du président Félix Tshisekedi qui tient à la création de la classe moyenne véritablement congolaise.