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La VSV salue les médias faisant l’écho des tueries récurrentes dans l’est

La Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) hausse le ton après le énième massacre survenu dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 juin 2024, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu.

Par Alexis Emba

Des massacres perpétrés par les Adf dans l’est de la RDC rendent le quotidien difficile de la population @Photo Droits tiers.

publié le 18 juin 2024 à 09:39:14

Dans un communiqué consulté lundi par Ouragan.cd, cette organisation de défense des droits de l’homme fait observer que la persistance des massacres et graves violations des droits humains perpétrés dans l’est du pays par les groupes terroristes sans une forte mobilisation de la communauté internationale pour aider la RDC à y mettre fin, est très surprenante voire choquante pour les défenseurs des droits humains.

Tout en condamnant avec la dernière énergie ce carnage, la VSV salue les médias nationaux et internationaux qui, sans relâche, ne cessent de faire l’écho des tueries et massacres récurrents en RDC.

Elle les exhorte à poursuivre leur contribution positive en informant l’opinion tant nationale qu’internationale sur ces graves violations des droits humains et sur la banalisation de la vie humaine.

Pour l’organisation, autant il est indiscutable qu’il incombe à la RDC de prendre toutes ses responsabilités pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire congolais, autant il est également de la responsabilité de la communauté internationale de demeurer solidaire avec le pays et de s’engager d’une manière forte aux côtés de celui-ci pour lutter efficacement contre le terrorisme et ce, au nom de la paix et de sécurité internationale.

Le bilan de ce massacre attribué aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) d’origine ougandaise affiliées au groupe Etat Islamique (EI) est de quarante-deux (42) personnes tuées dont certaines étaient ligotées avant d’être fauchées et d’autres décapitées.

Outre ce massacre, le nombre des personnes tuées par les ADF dans la région depuis le début du mois de juin 2024 est évalué à plus ou moins cent cinquante (150), selon la société civile locale.

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