Depuis que les rumeurs bruissent autour de son nom pour occuper le fauteuil de dircab du chef de l’État, de nombreux Congolais ayant travaillé avec ce technocrate hors pair, inondent des messages de soutien. Ils pensent que Jean-Jacques Luboya est le meilleur choix capable d’aider le chef de l’Etat à relever les défis pour son deuxième quinquennat.
Jean-Jacques Luboya, secrétaire général de la présidence de la République mais pressenti depuis quelques temps dircab du chef de l’État. @Photo Droits tiers.
Jean-Jacques Luboya est un homme engagé à relever des grands défis. Avec un parcours élogieux, il a réussi tous les challenges. Les preuves sont légion. Apprécié, Luboya imprime un rythme au travail qui force l’admiration. Que de mentions positives à son égard. Des anciens collègues ont fait part de ses compétences et qualités qui font pâlir. « Trouver un Congolais aussi brillant et soucieux du travail bien fait est rare », a expliqué un de ses anciens coéquipiers de service.
-Faux débat sur la tribu-
Des méchantes langues laissent penser que Luboya Kasaïen comme le chef de l’Etat ne devait pas être nommé directeur cabinet du président. Thèse totalement décousue. Beaucoup d’exemples démentent cette assertion. Sous Kabila Joseph, un directeur de cabinet était de la même province que le chef de l’Etat. Beya Siku était Katangais comme Kabila et ça n’a jamais posé problème. A l’époque de Kabila toujours, Nehemie Mwilanya était dircab du chef de l’État pourtant issu de la même aire linguistique que son patron. Swahiliphone comme Kabila, jamais, il n’a été a évoqué une fois le problème de tribalisme. Au fort règne de l’ex-président Mobutu, le professeur Vundwawe nommé dircab était de l’Équateur comme le maréchal. Il n’y a jamais eu de contestations. Le plus important, c’est la méritocratie, la compétence et l’expertise qu’apporte la personne choisie pour jouer son rôle et non sa tribu, son ethnie ou sa province d’origine. Donc, Tshisekedi peut librement porter son choix sur Jean-Jacques Luboya parce que compétent. Même le ciel ne tombera pas.
De toutes les façons, le secrétaire général à la présidence bosse dur pour mériter mieux de son chef et surtout de la patrie. Seule son intelligence et ses capacités plaident en sa faveur. Dans sa riche carrière, il n’a jamais mis en avant sa tribu, sa province d’origine pour prétendre bénéficier d’un quelconque avantage ou d’une nomination. Il a été toujours élevé à de hautes fonctions sur base de sa compétence et son savoir-faire.