VK reprend les rênes de l’Assemblée nationale. Il a été élu mercredi 22 mai au perchoir de la Chambre basse du Parlement avec 371 voix sur les 451 votants (Il y a eu aussi 36 bulletins nuls). L’élu du Sud-Kivu, candidat unique de la majorité au pouvoir à la présidence, remplace Christophe Mboso. Récompense logique d’un fidèle et loyal allié du président Tshisekedi
Vital Kamerhe, de nouveau président de l’Assemblée nationale. @Photo Droits tiers.
72 heures après avoir échappé à la mort suite à une attaque de sa résidence par des assaillants, le leader de l’UNC s’est présenté à la plénière avec une sécurité renforcée, lui-même enfilant un gilet pare-balles. Serein, mais surtout confiant en sa victoire, le “Mwalimu- l’enseignant en swahili – a été ovationné par ses pairs lors de son entrée dans la salle de congrès. Vital Kamerhe a été toujours un battant. Il n’a jamais lâché prise. Lui-même ne se voyait pas perdre, explique un de ses procès. Il avait vu les députés mordre à ses idées, mieux à sa vision qu’il avait présentée avec brio avant d’être investi candidat unique à l’issue des primaires organisées au sein de la majorité le mois dernier.
Lors de sa prise de parole, l’ex-VPM à l’Econonie avait fait passer avant tout son profil très séducteur. En plus de sa volonté de rendre le débat public, VK s’était également engagé à restaurer l’image ternie de l’Assemblée nationale en tant que le véritable temple de la démocratie. Le meilleur élu du Sud-Kivu avait aussi souligné l’importance de renforcer le contrôle parlementaire pour garantir une gouvernance transparente et responsable. Après 15 ans exactement, Vital Kamerhe vient de reconquérir la tête du bureau de la deuxième institution de la République (après son règne entre 2007 et 2009). Il n’entend pas dupliquer ses exploits mais aller au-delà de ses prouesses restées comme des traces indélébiles.