Le contrôle effectué par l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) dans les entreprises continue à produire des effets positifs dans différents secteurs d’activité.
Le contrôle effectué par l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) dans les entreprises continue à produire des effets positifs dans différents secteurs d’activité.
Le président de l’ARSP, Miguel Kashal et le responsable de la société de télécommunications HUAWEI – RDC @Photo Droits tiers.
Le cas du secteur des télécommunications où l’entreprise HUAWEI après concertation avec le directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, accepte de donner les opportunités de marchés aux entreprises éligibles sur recommandation de l’ARSP. Il s’agit d’une énorme avancée dans le cadre de la promotion de la vraie classe moyenne congolaise conformément à la vision du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.
Je crois qu’avec un échange technique avec l’équipe de l’ARSP d’une manière très efficace, nous aurons bientôt des bonnes conclusions afin de nous conformer à la loi sur la sous-traitance dans le pays, a déclaré le responsable de la société HUAWEI, à l’issue de l’audience lui accordée par le patron de l’ARSP.
Cet acquis intervient après l’expiration du moratoire donné aux entreprises pour se conformer aux règles applicables à la sous-traitance. « Déjà, il y a eu un moratoire de 60 jours depuis l’année passée dans les télécommunications qu’on avait donné à toutes les sociétés sous-traitantes non éligibles pour pouvoir se conformer, et c’était la toute première décision, après la campagne de vulgarisation sur la loi relative à la sous-traitance. Aujourd’hui, on est plus à 60 jours, nous allons vers 10 mois . Ce qui fait que les sociétés qui ne se sont pas conformées à la loi sur la sous-traitance, tous leurs contrats seront nuls, sans condition et avec effet immédiat car le délai est largement dépassé », a prévenu Kashal.
Le gendarme de la sous-traitance a prévenu que le dépassement du délai donné sans se mettre en règle avec la loi prouve que ces opérateurs économiques « ne veulent pas travailler en partenariat avec les Congolais. Ceux-là qui ne veulent pas développer la chaîne de valeur, je pense qu’il n’y a pas des lois sans mesures contraignantes, nous allons les contraindre à se mettre en ordre et nous appliquerons l’article 28 qui nous donne le pouvoir de sanctionner. Et je crois que cela va servir d’exemple aux autres », a conclu le numéro un de l’ARSP.
Depuis le mois d’avril, l’ARSP a démarré avec sa politique de recommandation des sous-traitants éligibles aux entreprises principales afin d’exécuter différents marchés.
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
Les lignes bougent. Réunis jeudi à Strasbourg, les députés européens ont majoritairement voté la résolution sur l’agression rwandaise contre la RDC. Proposé collectivement par les groupes The Left, S&D, Renew, PPE, Verts/ALE et ECR, le texte exige la suspension de l’accord minier de l’Union européenne avec le Rwanda, le gel de l’aide militaire et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.
Devise | CDF |
---|---|
1 Dollar Usa | 2,814.00 CDF |
1 Euro | 2,873.94 CDF |
1 Yuan | 383.80 CDF |
1 FCFA | 4,13 CDF |