ARSP, une décision attendue sur la situation de la sous-traitance du groupe ERG
Une décision est attendue sur la situation de la sous-traitance au sein du groupe ERG. Le CEO de Eurasian Ressources Group ERG et le directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, ont eu des échanges fructueux autour de la situation de la sous-traitance au sein de cette entreprise minière multinationale.
Par Alexis Emba
Une séance de travail a eu lieu entre la direction générale de l’ARSP et le responsable du groupe ERG sur la situation de la sous-traitance au sein de cette multinationale @Photo Droits tiers.
publié le 20 mai 2024 à 16:06:51
A l’issue de l’audience accordée au numéro 1 du groupe ERG dont les sociétés étaient impliquées dans le phénomène prête-nom, le patron de l’ARSP a confirmé qu’une décision imminente sera prise sur la situation du groupe afin de matérialiser l’émergence d’une vraie classe moyenne, noble combat du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Pour le CEO de ERG, cette rencontre de haut niveau a permis d’évoquer des questions essentielles sur la sous-traitance au sein de son entité. « On a évoqué tous les problèmes que notre société connaît et comment les résoudre. Je remercie le DG pour la chance qu’il m’a accordée afin de faire les choses d’une manière différente que par le passé. Il m’a expliqué le but de l’ARSP, celui de développer le pays, l’entrepreneuriat, objectif auquel nous adhérons également. On essaie de pousser en avant les sociétés congolaises et d’ici là, elles seront les meilleures et elles doivent gagner la majorité des contrats dans la sous-traitance ».
De son côté, le numéro un de l’ARSP a promis des séances de travail afin d’harmoniser les points de vue autour de la sous-traitance au sein du groupe. EGR. « Lorsque je parle du groupe ERG, Frontiers, Métalkol, Boss mining et Comide, il y aura une séance de travail avec les équipes techniques pour travailler sur la transition du départ de ces entreprises sans que la mine ne soit affectée. Le groupe ERG va nous envoyer la liste des biens et services et avec eux, nous allons voir comment les remplacer par les sociétés éligibles. C’est d’ailleurs la raison de la commission mixte paritaire entre l’ARSP et la FEC et c’est justement pour sélectionner de bons sous-traitants, tel est le combat du chef de l’État. Il ne veut pas que les Congolais soient roulés ou exploités dans la chaîne de valeur », a rappelé Kashal.
Il faut souligner que la direction générale de l’ARSP promet également la publication dans les prochains jours des mesures liées à la situation de la sous-traitance au sein de cette multinationale.
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
Les lignes bougent. Réunis jeudi à Strasbourg, les députés européens ont majoritairement voté la résolution sur l’agression rwandaise contre la RDC. Proposé collectivement par les groupes The Left, S&D, Renew, PPE, Verts/ALE et ECR, le texte exige la suspension de l’accord minier de l’Union européenne avec le Rwanda, le gel de l’aide militaire et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.