Le Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Turk s’est entretenu mercredi, avec les déplacés internes du camp de Bulongo au Nord-Kivu pour comprendre leurs attentes et pénétrer surtout leurs réalités.
Le Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Turk s’est entretenu mercredi, avec les déplacés internes du camp de Bulongo au Nord-Kivu pour comprendre leurs attentes et pénétrer surtout leurs réalités.
Les femmes, en particulier, ont souligné les défis uniques auxquels elles sont confrontées, allant des soins de santé maternelle à l’accès à l’éducation pour leurs enfants. Turk a écouté attentivement chaque témoignage, démontrant une sensibilité profonde et un engagement indéfectible envers la protection des droits de l’homme et la dignité de chaque individu, quelle que soit sa situation.
Le fonctionnaire onusien a également souligné l’importance de la coopération internationale et du soutien continu pour répondre aux besoins urgents des déplacés et pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.
Quelques heures avant, le missionnaire des Nations unies et la cheffe de la Monusco, Bintou Keita avaient fait escale à Bunia en Ituri. Les deux personnalités ont discuté avec le lieutenant-général, Johnny Luboya, gouverneur militaire sur les questions de sécurité et du désengagement de la mission des casques bleus.
Avant de rencontrer les déplacés de Tsere, l’Autrichien Türk a eu une série de réunions avec les défenseurs des droits humains et des organisations de la société civile dès l’entame de sa visite officielle sur invitation du gouvernement congolais.
Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC avait noté une baisse des cas de violations des droits de l’homme en 2023, dans son rapport portant sur les principales tendances des cas y relatifs. L’étude de l’agence avait constaté une baisse des cas de violations des droits de l’homme par rapport à l’année précédente, avec 4 473 violations en 2023 contre 5 091 pour 2022, soit une diminution de 12% dans les provinces en proie aux conflits.
Le BCNUDH avait précisé que ces violations et atteintes aux droits de l’homme ont été commises par les groupes armés et les agents de l’Etat. Près de 3 107 cas d’atteintes, soit 77% étaient attribués aux membres de groupes armés.
Les enquêteurs avaient noté dans ce document que la situation des droits de l’homme en RDC s’était dégradée en 2023 en raison de la persistance des attaques des ADF, de la milice de la Coopérative de développement du Congo (CODECO) et du mouvement du M23.
L’arrestation lundi 2 septembre de Seth Kikuni Madidi, président du parti “Piste pour l’émergence (PE)” préoccupe au plus haut point l’ONG “la Voix des sans voix pour les droits de l’Homme (VSV)”.
L’ancien ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, a quitté lundi 9 septembre, la prison centrale de Makala, après avoir purgé une peine de cinq ans pour détournement de fonds publics. Arrêté en août 2019, puis condamné en mars 2020 pour le détournement de plus de 400 000 dollars destinés à la riposte contre le virus Ebola, Ilunga maugrée. Sa sortie de prison est considérée comme la fin d’un long feuilleton judiciaire que ses proches ont toujours qualifié “d’injuste”.
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