L’application EMA-i (Évent mobile application) introduite en 2021 en RDC, à travers le ministère de Pêche et élevage, pour surveiller les maladies animales, a été améliorée par les experts du secteur.
L’application EMA-i (Évent mobile application) introduite en 2021 en RDC, à travers le ministère de Pêche et élevage, pour surveiller les maladies animales, a été améliorée par les experts du secteur.
Les parties prenantes lors d’un atelier d’évaluation de l’application EMA-i ouvert à Kinshasa @Photo Droits tiers.
Cet outil EMA-i (Event mobile application) devra désormais permettre aux services vétérinaires, particulièrement au service national d’épidémiosurveillance (SENES), d’augmenter considérablement tant la qualité que le nombre des rapports zoo-sanitaires reçus des vétérinaires et professionnels de terrain, mais également d’améliorer la communication entre les acteurs du réseau de surveillance et de disposer des données zoo-sanitaires fiables en temps réel.
Lundi à Kinshasa lors de l’atelier d’évaluation sur l’implémentation de l’application EMA-i et la formation sur la nouvelle version EMA-i+ et EMPRES-I+, la secrétaire générale au ministère de Pêche, Pascaline Mbangu Kikumbi, s’est attelée à expliquer les objectifs des travaux consistant à faire un état des lieux sur la mise en œuvre du EMA-i en RDC. Il est également question de présenter la nouvelle version de l’application EMA-i (EMA-i+) ; de discuter et convenir des paramètres à prendre en compte pour étendre EMA-i+ dans le secteur de la faune sauvage et personnaliser l’application en fonction des besoins du pays ; de définir une stratégie d’intégration des données zoo-sanitaires collectées par le SENES avec celles qui proviendraient de la faune sauvage et du secteur privé ; de définir la stratégie et la feuille de route pour la migration de EMA-i vers EMA-i+ en RDC et enfin de former les formateurs nationaux et de les familiariser avec le changement introduit dans le système EMA-I+.
Elle a noté que 60,3 % des maladies infectieuses sont d’origine animale. A cette occasion, elle a exprimé sa reconnaissance envers la FAO, à travers le programme ECTAD, pour l’appui très important et significatif qu’elle ne cesse d’apporter à son ministère, mais également sur le plan de l’appui institutionnel, du renforcement des capacités des agents ainsi que les équipements, matériels et autres outils de travail.
De son côté, M Patrick Maendeleo a, au nom du SG à l’Environnement et développement durable, souligné que la majorité des maladies infectieuses émergentes ou re-émergentes affectant l’homme, selon l’Organisation mondiale de la santé, ont une origine animale et la plupart d’entre elles, soit 71,8%, proviennent de la faune sauvage.
Pour lui, ces facteurs placent la RDC au point chaud pour les maladies zoonotiques émergentes ou re-émergentes. M. Maendeleo a fait allusion à des foyers de la maladie à virus Ebola ou encore à l’épidémie en cours de Monkeypox.
Intervenant au nom du représentant résident de la FAO/RDC, M. Essotina Tchagnaou, a précisé qu’à ce jour, 23 des 26 provinces de la RDC utilisent l’application EMA-i pour la surveillance des maladies animales, et cela, avec plus de 255 agents formés, y compris ceux pris en charge par le projet REDISSE, financé par la Banque Mondiale.
Il a laissé entendre que l’outil EMA-i a permis aux services vétérinaires à travers le Service national d’épidémiosurveillance, d’atteindre les résultats probants, notamment l’augmentation considérable du nombre de rapports zoo-sanitaires reçus des vétérinaires et para-professionnels de terrain; l’amélioration de la communication entre acteurs du réseau de surveillance ; l’amélioration de la réactivité des services vétérinaires face aux alertes sanitaires et la mise à disposition des données zoo-sanitaires en temps réel, à partager avec les autres secteurs dans le cadre de l’opérationnalisation de l’approche « Une Santé ».
Cet atelier a été rendu possible grâce à l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) mis en œuvre par le Centre d’urgence des maladies animales transfrontalières de la FAO (ECTAD/FAO).
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
Les lignes bougent. Réunis jeudi à Strasbourg, les députés européens ont majoritairement voté la résolution sur l’agression rwandaise contre la RDC. Proposé collectivement par les groupes The Left, S&D, Renew, PPE, Verts/ALE et ECR, le texte exige la suspension de l’accord minier de l’Union européenne avec le Rwanda, le gel de l’aide militaire et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.
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