La Première ministre italienne Giorgia Meloni a entamé mercredi sa quatrième visite en moins d’un an en Tunisie, centrée à nouveau sur la lutte contre l’immigration clandestine et la coopération avec ce pays du Maghreb.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a entamé mercredi sa quatrième visite en moins d’un an en Tunisie, centrée à nouveau sur la lutte contre l’immigration clandestine et la coopération avec ce pays du Maghreb.
Arrivée dans la matinée, Mme Meloni, accompagnée d’une délégation comprenant notamment le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, s’est immédiatement rendue au palais de Carthage pour une rencontre avec le président tunisien Kais Saied, at-on informé auprès de son entourage.
« La coopération en matière migratoire reste un aspect central de la relation entre Italie et Tunisie », ont indiqué des sources italiennes avant cette visite qui a lieu à deux mois d’élections européennes où le dossier migratoire fait déjà l’objet de débats houeux.
Pour Rome, « il reste fondamental que les autorités tunisiennes maintiennent leur action de lutte contre le trafic et la traite d’êtres humains et pour contenir les départs illégaux » de migrants.
Avec la Libye, la Tunisie est le principal point de départ pour des milliers de migrants qui tentent de traverser la Méditerranée centrale vers l’Italie.
Selon les statistiques officielles italiennes, les arrivées clandestines de migrants en provenance de Tunisie, qui diminuaient depuis l’automne et jusqu’en début d’année, ont connu un rebond entre mi-mars et mi-avril avec 5.587 migrants (+337, 52% sur un mois).
Sous l’impulsion de Mme Meloni venue déjà à trois reprises l’été dernier dont deux avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l’Union européenne a conclu un accord avec Tunis prévoyant des aides financières en contrepartie d’efforts accumulés pour réduire les départs de migrants.
Le mémorandum signé à la mi-juillet a suscité de vives critiques en Europe : le Parlement européen a voté à la mi-mars une résolution pour contester les conditions du décaissement par Bruxelles de 150 millions d’euros d’appui budgétaire à Tunis en dénonçant « une dégradation de l’Etat de droit en Tunisie ». L’UE a également commencé à verser 105 millions d’aide pour lutter contre l’immigration irrégulière.
Plusieurs ONG internationales ont décrété une « régression croissante des droits » en Tunisie depuis le coup de force de M. Saied à l’été 2021 par lequel il s’est octroyé les pleins pouvoirs, pointant du doigt des arrestations d’opposants, de syndicalistes et de journalistes.
Selon des sources italiennes, Mme Meloni vient également en Tunisie pour renforcer la coopération bilatérale dans le cadre de son « plan Mattei pour l’Afrique »: une aide directe au budget tunisien est prévue ainsi que l’octroi d’une ligne de crédit pour les petites et moyennes entreprises.
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
Les lignes bougent. Réunis jeudi à Strasbourg, les députés européens ont majoritairement voté la résolution sur l’agression rwandaise contre la RDC. Proposé collectivement par les groupes The Left, S&D, Renew, PPE, Verts/ALE et ECR, le texte exige la suspension de l’accord minier de l’Union européenne avec le Rwanda, le gel de l’aide militaire et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.
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