Investi candidat unique de la majorité au pouvoir à l’issue des primaires pour le perchoir de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe déclare que cet exercice fait rehausser la démocratie.
Investi candidat unique de la majorité au pouvoir à l’issue des primaires pour le perchoir de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe déclare que cet exercice fait rehausser la démocratie.
VK a révélé qu’il était le choix du chef de l’État depuis 2 mois déjà mais ses concurrents (Mboso et Bahati) n’ont pas été d’accord. D’ailleurs, a-t-il souligné, c’est l’un des challengers qui a demandé au président Tshisekedi de nous renvoyer aux primaires.
Je suis un homme de conviction et de foi. Je n’avais jamais demandé d’être candidat président de l’Assemblée nationale. J’étais en réalité le choix du président de la République depuis plus de deux mois. Les autres sont venus exprimer leurs desiderata, le président a essayé d’arrondir les angles des uns et des autres (mais ça n’a pas tenu). C’est l’un de nous qui a dit pourquoi pas nous renvoyer aux primaires parce que le président nous a donné plusieurs opportunités d’être ailleurs qu’au Parlement. Nous (les 3 candidats) avons accepté de nous livrer à ces primaires. Ça fait rehausser la démocratie en RDC, a-t-il expliqué après sa large victoire avec 183 voix sur 372 votants.
Au regard des enjeux de l’heure dans la région des Grands Lacs, le leader de l’UNC estime que sa place est au Parlement en dehors de la Primature.
[…] J’étais convaincu qu’avec le travail inachevé injustement que j’avais fait (quand il était au perchoir de la même Chambre) et au regard des enjeux dans la région des Grands Lacs, ma place était ici en dehors de la Primature.
Dans la soirée après le vote, le président Félix Tshisekedi a reçu son partenaire politique pour le féliciter après sa victoire aux primaires.
L’accueil réservé à Kamerhe dit tout sur la complicité entre les deux hommes. Le futur speaker de l’Assemblée nationale a réitéré sa loyauté au chef de l’État et l’a surtout remercié pour la confiance lui renouvelée.
Au sortir de l’audience, il a remercié « le présidium de l’Union sacrée, les présidents Augustin Kabuya, Modeste Bahati et Christophe Mboso. Je voudrais leur dire que nous avons gagné ensemble ».
Après 15 ans exactement, Vital Kamerhe est en passe de reconquérir la tête du bureau de la Chambre basse du Parlement. Serein et confiant de ses compétences, l’ex-VPM à l’Économie demande aux Congolais de compter sur ses capacités et initiatives.
En deux ans et trois mois (entre 2007 et 2009) j’avais déjà fait beaucoup de réformes. Et là j’en ai plusieurs dans ma tête déjà en préparation, si le gouvernement est en retard, moi je vais le faire sous forme des propositions de lois et on avance parce qu’il y a des possibilités.
Vital Kamerhe se dit déterminé à réhabiliter l’Assemblée nationale, la deuxième institution du pays (derrière le président de la République.
Les institutions de la République sont connues et bien listées dans la Constitution (le président de la République, l’Assemblée nationale, le Sénat, le gouvernement et les Cours et tribunaux) et une autre institution dont on ne parle pas assez, ce sont les Médias. Nous allons faire en sorte que le député national soit respecté au même titre que le sénateur américain et au même titre que son homologue français. Que le ministre se prépare en conséquence quand il est interpellé parce que nous allons évaluer constamment le travail des ministres pour aider le président de la République à réaliser son rêve des six promesses faites au peuple congolais (lors de son investiture). Nous le ferons dans la loyauté et dans le respect de la séparation des pouvoirs. Que personne n’ait peur, ce n’est pas la première fois que je le fais, a-t-il résumé.
L’ex-directeur de cabinet du chef de l’État retrouve bientôt la présidence de la Chambre basse du Parlement. Il a été élu mardi 23 avril 2024 lors des primaires de sa famille politique, candidat unique de l’Union sacrée au perchoir avec 183 voix, battant ses principaux concurrents Mboso deuxième (113 voix) et Bahati bon dernier (69 voix). 7 bulletins blancs ont été constatés.
Il y a de cela plusieurs années que l’eau de la Regideso ne coule plus aux robinets dans certains quartiers de la commune de Selembao. Le cas de Kitokimosi en est une parfaite illustration. Préjudiciée par cette pénurie, la population de ce coin de la capitale est obligée de parcourir de longues distances pour s’approvisionner.
Le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), Martin Fayulu Madidi interpelle le président Félix Tshisekedi sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Alors que la rébellion soutenue par le Rwanda gagne du terrain, l’opposant regrette que le chef de l’État soit plus intéressé par l’idée de changer la Constitution.
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