Assurément, cette annonce de World Athletics marque un tournant dans l’histoire olympique. Ce sera pour la première fois qu’une fédération internationale récompense ses athlètes lors des Jeux olympiques. A Paris, l’instance dirigeante de l’athlétisme a réservé un montant de 2,4 millions pour les médaillés d’or des 48 épreuves d’athlétisme qui seront au programme des JO cet été.

L’introduction du prize money pour les médaillés d’or olympiques est un moment charnière pour World Athletics et le sport de l’athlétisme dans son ensemble, soulignant notre engagement à responsabiliser les athlètes et à reconnaître le rôle essentiel qu’ils jouent dans le succès de tous les Jeux olympiques, a commenté Sébastian Coe, le président de World Athletics.

Dans le communiqué, le numéro un de la Fédé internationale d’athlétisme a soutenu “qu’il s’agit de la continuation d’un voyage que nous avons commencé en 2015, selon lequel tout l’argent que World Athletics reçoit du Comité international olympique pour les Jeux olympiques est directement réinvesti dans notre sport”.

Bien qu’il soit impossible d’attribuer une valeur marchande au fait de remporter une médaille olympique, ou à l’engagement et à la concentration qu’il faut pour représenter son pays aux Jeux olympiques, je pense qu’il est important que nous commencions quelque part. Il faut que nous nous assurions qu’une partie des revenus générés par nos athlètes aux Jeux olympiques est directement reversée à ceux qui font les Jeux, le spectacle mondial, a conclu Sébastian Coe.

Par ailleurs, World Athletics s’arrange également à étendre ces prize money pour les autres médaillés. A cet effet, les médaillés d’argent et de bronze devront patienter jusqu’aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028 pour être rémunérés à leur tour, précise la Fédération internationale d’athlétisme.