Dans l’arène tumultueuse des affaires mondiales, où les bruits de bottes résonnent souvent plus fort que les appels à la raison, émergent parfois des figures rares, des leaders dont la lumière éclaire le chemin vers un avenir empreint de paix et de fraternité. Aujourd’hui, il est impérieux de reconnaître en la personne du président Félix Tshisekedi, chef de l’état de la République démocratique du Congo (RDC), un véritable artisan de la paix en Afrique centrale.
Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo @Photo Droits tiers.
La RDC, fière de sa puissance militaire imposante, pourrait aisément subjuguer son voisin rwandais, tant sur le plan des effectifs que sur celui des ressources allouées à son armée. Pourtant, loin de céder aux chants des sirènes belliqueuses, le président Tshisekedi a opté pour une voie plus noble, celle de la paix.
Il aurait été tentant pour le président Tshisekedi de se laisser séduire par la force brute et d’imposer sa volonté par la violence. Mais au lieu de cela, il a préféré œuvrer pour la stabilité et la coopération régionale. Son leadership éclairé et sa vision à long terme ont permis d’éviter un embrasement potentiel dans une région déjà meurtrie par les conflits et les rivalités.
La décision du président Tshisekedi de privilégier la voie de la paix ne découle pas d’une crainte de l’échec militaire, mais d’une conviction profonde, ancrée dans l’humanisme et la morale. Il comprend que la véritable grandeur d’un leader réside dans sa capacité à sauvegarder des vies humaines et à promouvoir le bien-être de son peuple, plutôt que dans sa capacité à remporter des batailles sur le champ de bataille.
Certes, la RDC se classe parmi les puissances militaires les plus éminentes en Afrique (8e) et dans le monde (72e), tandis que le Rwanda ne figure même pas sur cette liste. Mais renoncer à une confrontation armée ne relève pas de la lâcheté, mais plutôt de la sagesse et du respect de la vie humaine. Comme l’a si justement exprimé Marc Aurèle : “Ne pas admettre que les méchants fassent des fautes, c’est exiger l’impossible”.
Ces terroristes et leur maître à penser Kagame ne feront que le pire auquel ils sont habitués depuis 1996. Mais à nous de décider et de donner une chance ultime à la voie du dialogue mais pas à n’importe quel prix. Il est temps de choisir une autre voie pour la région des Grands lacs, celle de la paix et de la diplomatie, pour offrir à nos enfants et aux générations futures un avenir empreint de sécurité et de prospérité.
En choisissant la voie de la paix, le président Tshisekedi adresse un message fort au monde entier : la résolution des conflits ne passe pas nécessairement par la violence, mais par le dialogue, la diplomatie et le compromis. Son exemple inspirant nous rappelle que la paix est non seulement possible, mais aussi indispensable pour bâtir un monde plus juste et plus harmonieux. Car là où de manière aveugle les RDF et leurs supplétifs du M23 peuvent bombarder sans état d’âme, notre armée ne le peut, car pour elle, la vie humaine est sacrée. Kishishe en a été la preuve, ou des populations ont été massacrées sans pitié par ces terroristes sans âme. Et même récemment à Saké, ces derniers ont bombardé un marché en plein jour.
En reconnaissant et en célébrant le leadership du président Félix Tshisekedi en tant qu’artisan de la paix en Afrique centrale, nous rendons hommage non seulement à sa personne, mais aussi aux valeurs universelles de paix, de tolérance et de solidarité qui sont essentielles pour édifier un avenir meilleur pour tous. Dans pensée pour moi-même, Marc aurele a dit : “ne punit que celui qui a commis le crime”. L’homme à blâmer, c’est Kagame et sa bande, ainsi que leurs thuriféraires. Ni le peuple rwandais, encore moins le vaillant peuple congolais n’ont à subir la sueur, le sang et la poussière d’une guerre voulue et souhaitée depuis 1997 par le tipotipo des temps modernes.
Jean Thierry Monsenepwo
Membre du bureau politique de l’Union sacrée