Le Dr Emmanuel Luyirika s’est clairement exprimé sur le sujet lors d’une visite effectuée aux côtés de Mme Patricia Balanda, à Palliafamilli, une association congolaise spécialisée dans la gestion de la douleur et les soins palliatifs. Il a indiqué que l’APCA mène depuis plusieurs jours une série de plaidoyers pour améliorer, promouvoir l’accès aux soins palliatifs dans les programmes officiels d’enseignement congolais.

La délégation a, en outre, visité les installations rénovées de l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe dans la commune de Lingwala, pour les équipes mobiles de soins palliatifs et la gestion de douleur.

Le Dr Luyirika a souligné que l’équipe de l’APCA a participé à divers ateliers avec des représentants du ministère de la Santé publique, discutant des synergies à mettre en place entre les acteurs de la société civile et les autorités publiques pour garantir l’accessibilité et la disponibilité des opiacés en RDC.

Beaucoup de réunions officielles ont été organisées avec des personnalités telles que le secrétaire général de la Santé, le Dr Yuma Ramazani, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Muhindo Zangi, le directeur général adjoint de l’ACOREP ainsi que le directeur général adjoint du Centre national de lutte contre le cancer, le Dr Innocent Lumanisha.

Au cours de toutes ces rencontres, a dit le Dr Emmanuel Luyirika, une volonté ferme a été dégagée dans le sens de mettre en place une politique efficace de réglementation des opiacés (pour assurant leur accessibilité, leur disponibilité et leur production) ainsi que des soins palliatifs pour la population congolaise.