Il paraît de plus en plus clair que le nom d’Henriette Wamu avait été retiré de la liste des élus nationaux la veille de la publication des résultats par la Commission électorale nationale indépendante. Pour la troisième qu’elle subissait la même injustice (2006, 2011 et 2019), ruinait financièrement après une campagne électorale coûteuse et les traditionnelles charges familiales, la candidate de la FUNA ne voulait pas encore aller devant la Cour pour une éventuelle revendication.
Henriette Wamu, leader A2R @Photo Droits tiers.
Motivée par sa base et ses témoins présents dans tous les bureaux, lesquels disposaient des preuves, elle avait pris le courage d’introduire un recours devant la Cour constitutionnelle qui l’a confrontée avec la déclarée élue Christelle Vuanga, prétendue membre du parti Ensemble. Devant les dix juges de la haute Cour, Vuanga n’avait que des affirmations sans la moindre preuve de son élection.
Par contre, Wamu avait des preuves entre ses mains avec ses larmes aux yeux convaincue d’un complot contre sa personne. Aussitôt la Cour avait fini l’étape de la confrontation, la jeune Vuanga devenue curieusement l’amie d’un cadre important du parti présidentiel UDPS, déclenchera une guerre larvée et médiatique contre Wamu qui essuie des injures de toute nature, juste parce qu’elle veut et attend rentrer dans ses pleins droits.
Voilà l’élection cauchemardesque que Kadima Denis nous a organisée en 2023. De mon point de vue, ces élections bâclées et souillées devraient pousser l’Etat congolais à penser à un autre mode de désignation des représentants nationaux ou des mandataires publics d’une manière générale.
CP/ Georges Tamba
Journaliste