Le gouvernement aurait dû mettre en place, voilà plus de 5 ans, un établissement public chargé de promouvoir les télécoms et les TIC dans les zones rurales et périurbaines jugées sans intérêt par les opérateurs mobiles privés.
Le gouvernement aurait dû mettre en place, voilà plus de 5 ans, un établissement public chargé de promouvoir les télécoms et les TIC dans les zones rurales et périurbaines jugées sans intérêt par les opérateurs mobiles privés.
L’établissement devrait être financé par un fonds dit de service universel du secteur des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication résultant d’un prélèvement de 3% du chiffre d’affaires des opérateurs du secteur dont Vodacom, Airtel, Orange, Africell, etc. La loi offre, en outre, une faveur au ministre de tutelle : l’établissement est placé sous sa tutelle. Mais les concessionnaires GSM auraient, semble-t-il, acheter des consciences dans l’appareil de l’État, pour étouffer l’établissement.
Au Congo, quoique le réseau de téléphonie cellulaire soit en pleine expansion, le nombre d’usagers ayant passé de 2001 à 2021, de 158 000 à plus de 40 millions, et le taux de pénétration de 0.3% à près de 33,3 % de la population selon des sources recoupées, le constat est qu’après 20 ans de libéralisation du secteur des télécommunications, la mise en place du service universel, l’un de principaux objectifs escomptés de la fin du monopole de l’ex-OCPT (aujourd’hui SCPT) n’est plus que chimérique.
La transformation de l’opérateur public en société commerciale menée par le COPIREP – le Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques n’a guère porté des effets de reengineering alors que les fréquences et les supports (poteaux métalliques) des fils de téléphonie fixe ont été soit dérobés, soit cannibalisés non sans la passivité sinon la connivence des décideurs d’antan. Hélas, l’optique de relance de la téléphonie fixe au bénéfice de l’opérateur public, SCPT, s’éloigne à la saint glinglin.
Autres préoccupations de la société civile : le gouvernement Sama Lukonde aurait dû également s’impliquer afin que la part des 30% au moins du capital des entreprises télécoms soit effectivement réservée aux Congolais dont 5% pour les travailleurs congolais prestant au sein desdites entreprises.
Dans son exposé des motifs, la loi sur les télécoms stipule qu’elle vise à faire des télécommunications et les TIC un secteur véritablement porteur de croissance économique et créateur d’emplois au Congo, la sauvegarde des intérêts de l’État donc des Congolais, la facilitation de l’accès universel en particulier dans les zones rurales et isolées afin de mieux lutter contre la pauvreté. On ne sait trop pourquoi l’État a préféré créer le RAM qui s’est révélé un fardeau pour les gouvernants, mieux une épine lors de la campagne du candidat Tshisekedi.
Le ministère des PT& NTIC a inscrit dans son budget 2024 un fonds pour le développement du service universel en RDC dans un paquet de 1 025 382 $US dans lequel il y a aussi le portail du gouvernement ainsi que le Regional african satellite communication organization (RASCOM), service intergouvernemental chargé de définir les services de télécommunications à bas coûts basés sur la technologie spatiale en liaison avec les opérateurs en télécommunications de 45 pays du continent dont la RDC.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau a annoncé mercredi 2 octobre avoir ordonné au préfet de Mayotte d’organiser des «vols groupés» pour reconduire les ressortissants de la République démocratique du Congo dans leur pays. «Dès ce mois d’octobre, le préfet de Mayotte, il en a l’instruction, organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo», a déclaré Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.
L’événement est organisé par le ministère de l’Environnement et développement durable avec l’appui de la FAO et d’autres partenaires comme le Fonds de l’environnement mondial (FEM). Le clou de cette activité a été le lancement de la phase de préparation du projet intitulé : “conservation communautaire de la biodiversité et des moyens de substance dans le contexte du changement climatique en RDC”.
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