L’opposant Martin Fayulu explique aux chefs d’État africains qu’il est urgent de trouver une solution sur les cas FDLR et ADF dans le sens de les transférer hors du territoire congolais.
L’opposant Martin Fayulu explique aux chefs d’État africains qu’il est urgent de trouver une solution sur les cas FDLR et ADF dans le sens de les transférer hors du territoire congolais.
L’opposant congolais, Martin Fayulu. @Photo Droit tiers.
L’ex-candidat à la présidentielle estime que la réponse à sa proposition fera en sorte que les dirigeants rwandais et ougandais n’aient plus de prétexte sur la présence de leurs troupes à l’intérieur de la RDC.
«Dans cette optique, nous invitons l’UA à condamner formellement le Rwanda et l’Ouganda pour avoir déstabilisé la RDC et mettre en place un mécanisme de cessation d’hostilités engagées par le M23 sous la direction de l’armée rwandaise », a-t-il insisté.
D’après le leader de l’Ecide, il est inconcevable que des millions de Congolais soient tués depuis plusieurs années sans qu’il y ait une condamnation ferme des dirigeants africains. Et pourtant, a-t-il poursuivi, la guerre non-conventionnelle imposée dans l’est du pays est provoquée par des groupes armés soutenus par le Rwanda.
Le mini-sommet des chefs d’Etat sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC s’est clôturé samedi 17 février à Addis-Abeba, sans aucune avancée notable. Il s’est tenu d’ailleurs dans un format bilatéral séparé. Comme médiateur, le président angolais, Joao Lourenço a rencontré tour à tour ses homologues congolais, Félix Tshisekedi et rwandais, Paul Kagame.
Certes, le chef de l’État congolais a rappelé sa volonté de dialoguer directement avec le Rwanda mais pas à n’importe quel prix, précise sa porte-parole, Tina Salama. « Le président Tshisekedi a souligné qu’il ne dialoguera pas avec le M23 qui n’est qu’un chiffon vide, mais avec le Rwanda, pas à n’importe quel prix. Le président rwandais est revenu sur sa rhétorique habituelle des FDLR et s’en est presque pris aux troupes de la SADC en RDC », a-t-elle rapporté.
La position de Tshisekedi a été maintenue lors du 37e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement clôturé dimanche dernier à Addis-Abeba sous le thème: «Éduquer un africain adapté au 21e siècle ».
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
Les lignes bougent. Réunis jeudi à Strasbourg, les députés européens ont majoritairement voté la résolution sur l’agression rwandaise contre la RDC. Proposé collectivement par les groupes The Left, S&D, Renew, PPE, Verts/ALE et ECR, le texte exige la suspension de l’accord minier de l’Union européenne avec le Rwanda, le gel de l’aide militaire et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.
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