L’aventure des Léopards à la CAN 2023 s’est arrêtée en demi-finale. Les Congolais ont été battus par la Côte d’Ivoire, pays hôte, (1-0), mercredi grâce un but décisif marqué par Sébastien Haller. Le capitaine de la RDC, Chancel Mbemba, a, en toute sportivité, accepté la défaite et félicité les Éléphants pour leur victoire.
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Véritable patron de l’équipe nationale de la République démocratique du Congo, Chancel Mbemba ne s’est pas montré abattu après l’élimination des Léopards en demi-finale. Le défenseur de l’Olympique de Marseille, a avoué que les Congolais quittaient le terrain la tête haute, rappelant que le football est un jeu où la victoire, la défaite et le match nul sont des éléments inhérents.
Non ce soir il n’y a aucune déception. C’est le football et c’est comme ça. Il y a des jours où tu perds et des jours où tu gagnes. C’est comme ça. On savait que ce match serait difficile mais on sort la tête haute. On a poussé. Le plus important c’est qu’on sera fier quand on aura une médaille. C’est là qu’on se dira que le travail est fait, a réagi Chancel Mbemba, après la défaite.
Aussi, le “demi-dieu” a affirmé qu’aucune tricherie n’avait terni le jeu et que la meilleure équipe avait gagné sur terrain. “Personne n’a manqué de fair-play sur le terrain. C’est le football. La Côte d’Ivoire a saisi ses opportunités et a remporté la victoire. Mais le peuple congolais est content car personne n’a triché. La meilleure équipe a gagné. Bravo à la Côte d’Ivoire. Et bonne chance à eux pour la suite”, a-t-il conclu.
Le début de rencontre, avant le coup d’envoi, était marqué par l’hommage des joueurs de l’équipe nationale congolaise, pendant l’hymne national, aux victimes des massacres de l’est de la RDC. Après le match, Chancel Mbemba a également souligné l’importance de ce geste symbolique qui exprime la profonde préoccupation des Léopards pour leur pays en proie à la guerre et aux tensions politiques.
Il faut rappeler ce qui se passe en République démocratique du Congo. Les guerres et les massacres s’y déroulent depuis vingt ans. Nous avons transmis notre message. L’Union européenne va en prendre connaissance. Nous avons fait part de nombreux massacres qui ont lieu au Congo. Maintenant, tout le monde doit agir pour stopper la tragédie.