Des allégations d’un prétendu complot de déstabilisation de la ville de Kinshasa dévoilé par un professionnel des médias ont fait bondir certains acteurs des droits humains. Parmi eux, les membres de la société civile forces vives de la République démocratique du Congo.
Maître Jean-Bosco Lalo, porte-parole de la société civile forces vives. @Photo Droits tiers.
La coordination nationale de cette plateforme citoyenne demande aux autorités compétentes de se saisir du dossier et d’initier des enquêtes pour déterminer la véracité ou non de ces graves accusations, question de mieux identifier les acteurs du fameux complot.
L’organisation a publié lundi 15 janvier 2024 un communiqué dans lequel elle constate que cette dénonciation tombe à un moment post-électoral caractérisé par des frustrations et tensions et aussi par des cas d’insécurité, particulièrement de kidnapping. Pour le porte-parole de cette plateforme citoyenne, Jean-Bosco Lalo, il est temps de démasquer les politiques qui planifient l’insécurité dans la capitale.
“La société civile forces vives estime que cette dénonciation tombe au bon moment pour que la population victime de ces barbaries d’outre-temps découvre les vrais auteurs de leur malheur et que ces derniers soient sanctionnés de manière exemplaire pour promouvoir la quiétude de la population Kinoise“, souligne maître Lalo.
L’activiste ajoute que, “comme partenaire du Centre d’études pour l’action sociale, CEPAS, structure citée comme ayant servi de cadre pour la messe noire contre la ville, la société civile forces vives sollicite des autorités compétentes une enquête indépendante et prompt pour déceler la vérité des faits et identifier les auteurs présumés afin d’éviter que planent trop longtemps des suspicions sur le CEPAS dont la notoriété de service de qualité rendu à la nation congolaise n’est plus à démontrer “.
Toujours dans ce communiqué, maître Jean-Bosco Lalo invite le journaliste lanceur d’alerte à collaborer avec les autorités pour préserver la vie et la quiétude de la population Kinoise. Par la même occasion, il encourage le CEPAS à ne pas se décourager face à des personnes mal intentionnées qui veulent ternir sa réputation, celle de la congrégation des Jésuites et par ricochet la réputation de l’Eglise catholique.
Pour rappel, un journaliste est passé dans les médias le 11 janvier dernier pour dénoncer une imaginaire réunion qui aurait été organisée le 4 janvier par des acteurs politiques dans une salle au CEPAS. Réunion au cours de laquelle ces politiques ont planifié la déstabilisation la ville de Kinshasa. Des allégations que le CEPAS a démenties, affirmant que le 4 janvier étant un jour férié, il n’y avait aucune réunion au CEPAS.