Une grève ralentit l’activité touristique au Machu Picchu, la célèbre citadelle inca péruvienne, en opposition à un nouveau système de vente en ligne des billets d’entrée concédé à une société privée.
Une grève ralentit l’activité touristique au Machu Picchu, la célèbre citadelle inca péruvienne, en opposition à un nouveau système de vente en ligne des billets d’entrée concédé à une société privée.
De nombreux commerces ont baissé leur rideau et le train amenant les touristes jusqu’à la citadelle a été bloqué jeudi par les manifestants.
Frappant sur des tambours et agitant des drapeaux, ils ont demandé la démission du ministre de la Culture et les touristes à bord ont dû poursuivre leur chemin à pied, a constaté l’AFP.
Dans la nuit tombante, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser un groupe de manifestants qui bloquait la voie. Les autorités n’ont fait été d’aucune arrestation.
L’opérateur ferroviaire Ferrocarril Transandino a annoncé que ses services seraient suspendus vendredi entre Ollantaytambo et Machu Picchu en raison des manifestations.
Nous avons pris cette décision afin de protéger les passagers et les employés du chemin de fer après avoir pris connaissance de nouveaux appels à manifester, a indiqué la compagnie dans un communiqué.
Les organismes demandent l’annulation du contrat avec l’opérateur de vente en ligne des billets, qu’elles jugent illégal et qui a commencé à fonctionner samedi.
Un collectif local affirme que l’entreprise, Joinnus, pourrait générer jusqu’à 3,2 millions de dollars par an en commissions grâce au nouveau système.
« Nous sommes contre la privatisation systématique du Machu Picchu. Le peuple n’est pas d’accord », a déclaré de son côté à l’AFP Darwin Baca, l’ancien maire de Machu Picchu.
Le ministère de la Culture a indiqué sur les réseaux sociaux que la visite de la citadelle se déroulait « en toute normalité » et qu’il prévoyait des « aménagements des horaires d’entrée ».
Personne ne peut dire que nous privatisons le patrimoine culturel. Moi-même, je suis contre. Machu Picchu appartient à tous les Péruviens, a déclaré samedi la ministre de la Culture Leslie Urtega.
Le ministère de la Culture affirme que le nouveau système de vente doit permettre de contrôler le flux de touristes et de préserver la citadelle, classée au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1983.
« Il y a un risque que le Machu Picchu soit retiré de la liste », en raison d’un « excès de visiteurs » qui pourrait conduire à sa dégradation, a affirmé Ana Pena, une conseillère du ministère de la Culture.
En septembre dernier, le Pérou a temporairement fermé trois secteurs du Machu Picchu, en raison de l’impact du nombre de touristes sur le site. Celui-ci accueille en moyenne 4.500 visiteurs par jour.
Le complexe archéologique, situé à 130 kilomètres de la ville de Cuzco et à 2.438 mètres d’altitude, a été construit au XVe siècle sur ordre de l’empereur inca Pachacutec (1438-1470) et découverte en 1911 par l’explorateur américain Hiram Bingham.
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
Les lignes bougent. Réunis jeudi à Strasbourg, les députés européens ont majoritairement voté la résolution sur l’agression rwandaise contre la RDC. Proposé collectivement par les groupes The Left, S&D, Renew, PPE, Verts/ALE et ECR, le texte exige la suspension de l’accord minier de l’Union européenne avec le Rwanda, le gel de l’aide militaire et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.
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