Ami du changement, Dieunit Kanyinda propose une réforme législative dans le secteur du travail. Le journaliste candidat à la députation nationale à la FUNA (n° 193) à Kinshasa a laissé entendre que c’est le socle du développement et de la lutte contre la pauvreté en RDC.
Le journaliste candidat, Dieunit Kanyinda, veut porter son expertise au service de la nation @Photo Droits tiers.
Spécialiste en communication des organisations, le doctorant de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) résume sa pensée sur le changement au concept 4T : “Travail pour tous en tout temps”.
À en croire le membre du Conseil d’administration de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), seuls ceux qui ont des offres sociales attrayantes doivent bénéficier de la confiance du peuple lors des élections. “Il n’est plus acceptable de donner de mandat parlementaire à des personnes qui n’ont pas d’offre sociale réfléchie et claire pour l’avènement d’un changement opposable à tous”, a-t-il expliqué.
Le changement dans la société congolaise demeure l’objectif principal poursuivi par le conseiller en communication de l’Inspection générale des finances (IGF). Le candidat Dieunit Kanyinda trouve inconcevable que dans un pays comme la RDC qui connaît un grand retard de développement, le travail ne soit réservé qu’à une catégorie donnée des personnes.
– Les Congolais ne peuvent pas manquer du travail –
Le président de l’Asbl “Ligue populaire des amis du changement” juge anormal que le peuple d’un pays si potentiellement riche demeure dans la pauvreté.
Il n’est pas normal qu’une jeune fille qui finit difficilement ses études à cause du manque des moyens financiers de ses parents se voit privée un poste pour cause : manque d’expérience professionnelle de 3 à 5 ans. Il n’est plus acceptable qu’une fille soit obligée de coucher avec un gérant ou un patron avant d’obtenir un travail. Il n’est plus acceptable qu’un jeune homme se voit privé de travail par manque d’un parrain ou mentor. Il n’est plus acceptable qu’une maman soit obligée de coucher avec un vendeur de ballots de friperie. Il n’est plus acceptable qu’une fille accepte de coucher avec un encadreur avant de devenir assistante à l’université, s’indigne-t-il.
Selon le secrétaire rapporteur de la commission carte de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), il n’est pas normal qu’avec le retard de développement actuel, les heures et jours de travail aient une fin.
Il n’est plus acceptable qu’un bureau de l’administration se ferme complètement sans qu’il ait un service continu en ligne soit-il. Il n’est plus acceptable qu’un chantier se ferme l’après-midi ou la nuit dans un pays plein de main-d’œuvre avec un taux de chômage inimaginable. Il n’est plus acceptable que des chantiers disposant d’un financement global et disponible durant des mois et des années à cause de la faiblesse de la main-d’œuvre ou du nombre d’heures de travail minimum, a-t-il insisté au micro d’Ouragan.
Avec ses idées novatrices, le candidat député national n°193 à la FUNA veut amener un autre débat à l’Assemblée nationale. Il compte sur la population de sa circonscription électorale à qu’il demande d’ailleurs de le voter massivement pour porter ce combat à l’hémicycle. Kanyinda ne cesse de le dire : “le changement, c’est maintenant”.