Martin Fayulu : « Nous exigeons que les gens votent dans tous les bureaux de vote. S’il y a des bureaux où les gens ne votent pas, nous n’accepterons pas ces élections. Je serai haut devant la contestation. La vérité des urnes doit prévaloir. Je suis et je resterai l’homme de la vérité des urnes. C’est un chaos total. Il n’y a pas d’organisation. Est-ce que tout ce monde ici présent peut voter jusqu’à 18h ? Il y a insuffisance des machines à Kinshasa et à l’intérieur du pays. C’est un chaos total planifié par monsieur Kadima ».

Moïse Katumbi : « Je suis venu voter. Je voudrais seulement demander à la population de rester sur chaque bureau de vote, parce qu’on doit surveiller les résultats jusqu’à la fin. Donc, on doit dépouiller bureau de vote par bureau de vote, et on doit afficher les résultats. Les seuls résultats que nous allons accepter, ce sont les résultats qu’on va afficher sur chaque bureau de vote. Pour le moment, je ne vais pas juger l’organisation ».

Denis Mukwege : « Je pense que dans ce bureau de vote tout s’est passé normalement et très rapidement. Nous espérons que ça va être de même dans d’autres bureaux de vote. Je pense que, de ce scrutin, la population attend un changement au sommet de l’État, nous espérons que ce changement va se faire ».

Fridolin Ambongo : « Je suis très heureux de voir que le peuple congolais voulait aller aux élections. Vous voyez vous-même la masse qui est là. Tout le monde veut exprimer sa préférence pour ses dirigeants selon le processus qui est en cours. Le souhait est que tout citoyen congolais qui est en droit de voter vienne exprimer sa préférence pour ses dirigeants. Je ne suis pas pour cette politique de rester à la maison parce que j’ai entendu beaucoup qui se disent mais à quoi ça sert. Je ne crois pas que ça soit une bonne politique. Il faut aller si tu es d’accord avec quelqu’un tu l’exprimes, si tu n’es pas d’accord tu l’exprimes aussi, c’est ça la démocratie ».

Jacquemin Shabani : « Il faut dire que pour arriver à la date du 20 décembre on est passé par beaucoup de difficultés, beaucoup de débats. Pour certaines personnes, c’était pratiquement impossible qu’il y ait des élections aujourd’hui. Aujourd’hui, on y est. On s’est réveillé le matin et il y a vote. Et je crois que tous ensemble si on arrive à faire ce bon choix, c’est la République démocratique du Congo qui sera gagnante parce qu’elle a besoin d’avoir des responsables dignes à la tête du pays. Elle a besoin de cette stabilité politique, de cette quiétude. Et c’est à travers la démocratie, les élections qu’on y arrivera ».

Matata Ponyo : « Ensemble avec mon épouse, je viens d’accomplir mon devoir civique en votant pour le candidat gagnant Moïse Katumbi. Au regard de l’attachement fort du peuple congolais à ce candidat, je suis convaincu qu’il sera élu massivement ».

Jean-Pierre Bemba : « Le Congo va gagner, le Congo va gagner ! On va laisser le Congo gagner ! Les urnes vont parler et le peuple va accepter les résultats des urnes. Nous sommes confiants ».

Le pays reste suspendu aux résultats que le bureau Kadima confirme pour le 31 décembre 2023. Avec le chaos constaté le jour du vote à travers le pays, nombreux observateurs craignent les scènes de violence si la Ceni ne publie pas les vrais résultats. Entre-temps, cinq candidats à la présidentielle exigent déjà l’organisation des nouvelles élections avec une équipe de la Ceni nouvellement composée.