Des cas alarmants de violences contre les femmes enregistrés au cours du processus électoral ont été déposés auprès de la Conseillère du chef de l’État, en matière des violences basées sur le genre.
Des cas alarmants de violences contre les femmes enregistrés au cours du processus électoral ont été déposés auprès de la Conseillère du chef de l’État, en matière des violences basées sur le genre.
A l’initiative du réseau Genre et droits des femmes (GEDROFE), quelques membres de l’organisation se sont entretenus mercredi 6 décembre 2023, avec l’assistante de Mme Chantal Yelu Mulop (empêchée). “Nous sommes venus pour rencontrer la Conseillère spéciale du chef de l’État en matière de jeunesse et de lutte contre les violences basées sur les genres pour déposer la note de plaidoyer. C’est un travail qu’on avait déjà commencé avec le ministère du Genre avec un aspect particulier sur le processus électoral en cours”, a expliqué Nathalie Yoka, chargée des Programmes de la structure.
Le GEDROFE, fervent défenseur des droits des femmes, dénonce avec véhémence des actes de violence qui ont entaché le déroulement démocratique du quatrième cycle électoral. Cependant, les incidents rapportés soulignent une préoccupation pressante quant à la sécurité et à la dignité des femmes.
Par conséquent, l’organisation met en avant la nécessité impérieuse de mettre en place des Centres intégrés des services multisectoriels (CISM) à travers le pays. “Nous avons déposé la note de plaidoyer avec des points précis, notamment la mise en application du décret pris par le Premier ministre sur le fonctionnement des CISM. Il y a beaucoup de violences qui se commettent, et quand ça se commet où est-ce que ces femmes là iront ?, on les prend en charge comment ?. Il faut qu’il y ait cette structure qui fonctionne correctement pour permettre à ce que la femme soit prise en charge au moment opportun”, a expliqué Mme Yoka Mbombo.
Ces centres, renchérit-elle, constituent des points cruciaux pour offrir un soutien complet aux victimes en rassemblant des ressources médicales, juridiques, psychosociales et éducatives. Au-delà d’une assistance adaptée, la mise en place de tels centres vise aussi à dissuader les auteurs de violences en créant un environnement où la justice prévaudra et l’impunité serait inacceptable.
Ainsi, les déléguées du réseau GEDROFE ont été éblouies par l’attention qui leur a été accordée au cours des échanges.
“Les collaborateurs de la Conseillère ont pris en considération notre plaidoyer et promis de nous rappeler d’ici là. On attend la suite parce que nous sommes rassurées que c’est l’œil du président de la République, donc nous croyons fermement que notre plaidoyer est déjà parvenu au chef de l’État”.
À travers ce plaidoyer, le GEDROFE veut susciter une action immédiate et concrète des autorités contre les atrocités que subissent les femmes.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau a annoncé mercredi 2 octobre avoir ordonné au préfet de Mayotte d’organiser des «vols groupés» pour reconduire les ressortissants de la République démocratique du Congo dans leur pays. «Dès ce mois d’octobre, le préfet de Mayotte, il en a l’instruction, organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo», a déclaré Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.
Après les naufrages survenus sur le lac Kivu le jeudi 3 octobre et sur la rivière Kwango le 16 septembre dernier, le garde des Sceaux promet des sanctions sévères contre les auteurs responsables de différents naufrages de ces derniers jours. Les responsables du secteur maritime sont les plus ciblés.
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