Quelques jours avant, l’ex-ministre du Budget l’avait fait dans le domaine de l’éducation en évoquant les réformes entreprises dans l’enseignement de base.
Cette fois-ci, statistiques à l’appui, le professeur Michel Bongongo a exprimé la satisfaction de sa famille politique de voir le secteur de la santé publique renaître de ses cendres.

AAAP relève avec satisfaction ce qui suit : avant 2018, la santé de la population congolaise était abandonnée à son triste sort. Aucun hôpital construit par l’État depuis 1960. Le niveau de l’enseignement de la santé était le plus bas. La prolifération des épidémies avait causé d’énormes difficultés de gestion. 32% seulement des enfants étaient vaccinés. Conséquence, on avait le taux le plus élevé de mortalité d’enfants de moins de 5 ans. Le système central d’achat des médicaments était détruit. Conséquence, 60 à 80% de médicaments du pays sont à la merci de la loi de l’offre et de la demande. Chaque citoyen contraint de payer lui-même ses soins de santé, a retracé l’ancien ministre de la Fonction publique.

Cependant avec l’arrivée de Fatshi, tout a changé. Il a loué l’engagement ferme de Félix Tshisekedi visant à construire et réhabiliter les infrastructures sanitaires et la couverture santé universelle. “Avec l’avènement du président de la République en 2019, il y a eu la restructuration de la lutte contre les épidémies en RDC. Achat des vaccins appropriés par le gouvernement lui-même. Conséquence, 52% d’enfants ont été vaccinés en une année. Chômage endigué avec l’alignement de 9 800 médecins et 35 000 prestataires de santé dans l’administration publique”, a-t-il vanté.

A cela, a-t-il ajouté, la construction des hôpitaux modernes comme : Mama Yemo, Sendwe, Camp Tshatshi à Kinshasa et d’autres établissements à Lubumbashi et Mbuji-Mayi. “Construction des laboratoires pour lutter contre les épidémies à Goma, Bukavu et Bunia. Construction de 785 centres de santé dans le cadre du programme de 145 territoires. Mise en place de la couverture santé universelle. Conséquence immédiate : 8 000 mamans ont accouché gratuitement à Kinshasa”, a-t-il fait remarquer.

En dépit des embûches et embuscades durant son premier quinquennat, Bongongo estime qu’il y a plusieurs réalisations à mettre à l’actif de l’actuel chef de l’État. Pour lui, le président-candidat mérite donc un deuxième bail pour poursuivre sa vision.