Sans doute, l’IGF avait raison de mettre à nu la mafia qui a élu domicile au sein du géant minier congolais. Des investigations dans le dossier SIMCO, filiale de Gécamines, révèlent de grandes disparités sociales.
Sans doute, l’IGF avait raison de mettre à nu la mafia qui a élu domicile au sein du géant minier congolais. Des investigations dans le dossier SIMCO, filiale de Gécamines, révèlent de grandes disparités sociales.
Le PCA de la Gécamines, Lukamu accusé de se payer des salaires mirobolants @Photo Droits tiers.
“(…) Guy-Robert [Lukama, ndlr] obtient par mois cent nonante-et-un mille dollars à lui seul! La Gécamines ou le Katanga lui appartient ? ou à son grand-père? », crache sur les ondes d’une radio de Lubumbashi, le député provincial, Vital Sunzu de l’ACO, Avenir du Congo de Danny Banza.
«Nous, Congolais du Katanga, fonce l’élu local de la capitale du cuivre, demandons au chef de l’État de licencier et de mettre à la disposition de la justice, Léon Mwine et Guy Robert Lukama [ respectivement administrateur et PCA, ndlr]. Figurez-vous qu’une seule personne soit PCA dans 9 sociétés qui dépendent de la Gécamines, à STL [Société de terril de Lubumbashi] c’est toujours lui! Il devient plus génie que tous au Congo ?» Le député provincial Vital Sunzu s’en remet au magistrat suprême. «Le chef de l’État doit nécessairement s’impliquer dans cette affaire, car des parents souffrent à la Gécamines [pendant que] des individus se permettent de bouffer toute cette somme d’argent », a-t-il tranché.
Et l’élu de Lubumbashi de renchérir, « que ça soit à la télé ou à la radio, nous allons continuer de parler. Nous n’allons pas arrêter de parler que lorsqu’on va licencier ces deux personnes de la Gécamines, car elles ont volé 10 millions de dollars américains . Cet argent pouvait servir au paiement de nos parents ainsi que des pensionnés….”.
À Lubumbashi, l’opinion se convainc au jour le jour que certaines ONG et mouvements de la société civile ont été stipendiées, achetées pour faire poisser l’Inspection générale des finances et son chef de service, Jules Alingete Key. Effet boomerang. Jules Alingete Key a apporté davantage des précisions sur l’affaire de 10 millions de dollars. «Cette bande des maffieux a réussi à se faire payer cette somme non pas à la Gécamines, mais dans une filiale de la Gécamines, SIMCO qui, au moment des faits, n’était pas encore sous contrôle d’encadrement de l’IGF», a-t-il fait savoir.
À la Gécamines, la tension monte d’un cran. Des manifestants et leurs dépendants ont assiégé le lundi 6 novembre le siège de l’entreprise à Lubumbashi pour exiger le départ du PCA, Guy Robert Lukama et de l’administrateur Léon Mwine. Ils ont remercié l’IGF pour avoir dénoncé cette boulimie des autorités de l’entreprise.
Pour mémoire, SIMCO, société immobilière du Congo, est un partenariat contrôlé à sa création à 99 % par la Gécamines et 1% par la société Kisenge-Manganèse. SIMCO gère, en effet, tous les patrimoines immobiliers de la Gécamines.
À la clôture de la semaine mondiale sur la résistance aux antimicrobiens, une centaine d’élèves du collège Saint-Benoît de la commune de Lemba, au nord-est de Kinshasa, ont été sensibilisés sur l’utilisation rationnelle des antimicrobiens.
Le président de la République, Félix Tshisekedi renouvelle sa confiance au secrétaire exécutif de la Cellule nationale des renseignements financiers (Cenaref) pour un nouveau mandat de six ans.
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