Quarante-huit heures après la surséance du processus électoral de la FECOFA par le secrétaire général de la CAF, les membres de la commission électorale et ceux de la commission de recours électoral de la Fédé sont montés au créneau. À travers une correspondance musclée adressée au président de la FIFA ce jeudi 2 novembre 2023, ils ont accusé explicitement les membres du Comité de normalisation de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) d’avoir manigancé pour obtenir la décision du secrétaire général de la CAF, afin de voir leur mandat être prolongé encore de plusieurs, à la tête de l’organe faîtier du football congolais.
Par Dan Kalala Kalambay
Le secrétaire général @Photo Droits tiers.
publié le 5 novembre 2023 à 02:58:00
Le football congolais est devenu presque la chasse gardée de Véron Mosengo Omba. Le secrétaire général de la CAF se croit tout permis. Il excelle par son ingérence, surtout qu’il favorise le copinage au lieu de prêcher par l’exemple. Voilà pourquoi, les membres de ces deux commissions sont persuadés qu’il y a conspiration et que le chef de l’administration de la CAF s’est fourvoyé par ses propres sources, qui veulent absolument perturber le processus électoral en cours dans le but d’expédier les affaires courantes continuellement à la tête de la FECOFA.
Nous relevons que le secrétaire général de la CAF a été certainement induit en erreur par ses sources qui, du reste, tentent à tout prix de retarder le processus électoral en cours pour continuer à gérer indéfiniment la FECOFA en oubliant la mission principale confiée au Comité de normalisation à savoir la revisitation des textes (statuts, règlement et code électoral), organisation des élections et expédition des affaires courantes, peut-on lire dans cette missive adressée à Infantino avec copie pour information au président de la CAF, au ministre des Sports, aux présidents de ligues provinciales et même aux membres du Conor.
Sans mâcher les mots, les contestataires disent avoir établi clairement que le Conor de la FECOFA ne veut pas organiser les élections et tente par tous les moyens de jeter le discrédit sur les deux commissions élues par l’Assemblée générale extraordinaire et élective pour un mandat de quatre ans. Ils ont, ensuite, prouvé que l’élection des membres de ces deux commissions a été organisée le 22 juillet 2023 par eux-mêmes les dirigeants du Conor, supervisée en présentiel par Jean-Jacques Marcel Diené, délégué de la CAF et en visioconférence par Rolf Tanner, délégué de la FIFA.
Par conséquent, ils proposent l’annulation pure et simple de la décision irrégulière du secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF) pour motif d’avoir été induit en erreur, sachant que c’est le Conor qui a organisé et supervisé tout le processus des élections des membres de deux commissions électorales et partant, ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
À haute voix, les membres de deux commissions bannies par Mosengo appellent au respect strict des statuts de l’instance dirigeante du football national et du code électoral étant donné que l’Assemblée générale extraordinaire et élective de la FECOFA est l’organe suprême ayant la plénitude de pouvoir au niveau de la Fédération congolaise de football association qui avait rejeté, le 22 juillet 2023, toutes les manœuvres et décisions du Conor qui voulait exclure certains candidats pour des raisons inavouées au profit visiblement d’autres candidats.
“Il est tout à fait inconcevable, au regard des articles 23 et 36 des statuts de la FECOFA, que l’on puisse utiliser la malice et le subterfuge pour contourner les décisions de cet organe suprême”. Ainsi, les membres de la commission électorale et de recours électoral invitent la Fédération internationale de football association (FIFA) à autoriser la reprise du processus électoral en cours pour la matérialisation des objectifs leurs assignés.
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