L’administration Tshisekedi boucle son quinquennat avec brio. Le dernier budget de son mandat, celui de 2023 est une véritable success story. À deux mois de la fin de l’année, tous les indicateurs des finances publiques affichent vert doré.
L’administration Tshisekedi boucle son quinquennat avec brio. Le dernier budget de son mandat, celui de 2023 est une véritable success story. À deux mois de la fin de l’année, tous les indicateurs des finances publiques affichent vert doré.
Selon le ministère du Budget, les perspectives à fin décembre 2023 annoncent un niveau de réalisation des recettes à hauteur de 27 260,5 milliards de FC, soit plus de 14 milliards de dollars au taux budgétaire de près de 2 100 FC/$US et autour de 12 milliards de dollars au taux dit parallèle de 2 550 FC/$US.
Quant aux dépenses, elles s’établiraient à 26 341,1 milliards de FC, dégageant ainsi un solde excédentaire de 9 19,4 milliards de FC, soit plus de 367 760 000 dollars. Sachant que le calendrier fiscal se clôture au mois d’avril de l’année civile suivante, cet excédent devrait bien dépasser les 370 millions de dollars américains.
Les recettes probables à fin décembre 2023 sont, en effet, constituées des recettes du budget général de l’ordre de 25 181,6 milliards de FC, des recettes des budgets annexes de l’ordre de 404,0 milliards de FC et des recettes des comptes spéciaux de 1 674,9 milliards de FC.
Les recettes du budget général attendues à fin décembre 2023 sont ventilées de la manière suivante :
19 750,9 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 86,7% par rapport aux prévisions de 22 786,5 milliards de FC. Elles comprennent essentiellement les recettes courantes réparties de la manière ci-après : recettes des douanes et accises : 4 688,4 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 94,7% par rapport aux prévisions budgétaires de 4 949,5 milliards de FC.
11 236,4 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 83,9% par rapport aux prévisions budgétaires de 13 389,6 milliards de FC et les recettes non fiscales collectées par la DGRAD, 2 915,5 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 82,5% par rapport aux prévisions budgétaires de 3.532,0 milliards de FC. Outre les régies financières, les recettes des pétroliers producteurs devraient se chiffrer à 460,8 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 74,9% par rapport à leur niveau initial de 615,4 milliards de FC.
s’établiraient autour de 5 430,6 milliards de FC, contre 7 513,2 milliards de FC initialement attendues, soit un taux de réalisation de 72,3%. Les recettes des budgets annexes attendues sont évaluées à 404,0 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 74,6% par rapport à 541,9 milliards de FC initialement attendus, et celles des comptes spéciaux sont attendues pour un montant de 1 674,9 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 103,7% par rapport aux prévisions initiales de 1 615,2 milliards de FC.
Si côté recettes, l’administration Tshisekedi peut bien se frotter les mains, et brandir à qui veut toute la chaîne des recettes, côté dépenses, par contre, les pouvoirs publics se heurteraient aux réserves et objections de la société civile, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) en tête. Toutefois, selon le ministère du Budget, à fin décembre 2023, les dépenses globales à exécuter pourraient atteindre 26 341,1 milliards de FC, à raison de 24 266,3 milliards de FC pour le budget général, 404,0 milliards de FC pour les budgets annexes et 1 670,8 milliards de FC pour les comptes spéciaux. Et évaluées selon les grandes rubriques, les dépenses publiques, au 31 décembre 2023, se déclineraient, comme suivantes, dette publique et frais financiers, 1 983,9 milliards de FC, représentant 8,2% des dépenses du budget général.
7 130,0 milliards de FC, représentant 29,4% des dépenses, soit près du tiers du budget général. Les biens, matériels et prestations, 4.044,2 milliards de FC, représentant 16,7% des dépenses du budget général. Les transferts et subventions, 3.335,2 milliards de FC, représentant 13,7% des dépenses du Budget général. Les dépenses d’investissements : 5.493,6 milliards de FC, représentant 22,6% des dépenses du budget général.
Notons que les investissements sur ressources propres : 2 019,7 milliards de FC ont nettement évolué par rapport aux exercices budgétaires des années précédentes et représentent 7 % des dépenses du budget général et devant couvrir contre, tout de même, 16% d’investissements sur ressources extérieures, soit 3 473,9 milliards de FC.
Enfin, les crédits provisionnels appelés aussi dépenses exceptionnelles atteindraient 2 279,4 milliards de FC, représentant 9,4% des dépenses du budget général. Ces dépenses portent essentiellement sur la provision pour les élections de 1 119,9 milliards de FC, soit à près de 450 millions de dollars. Vient ensuite la réserve pour calamités et sinistres d’un import de 78,7 milliards de FC, et enfin la réserve budgétaire de 2 013,1 milliards de FC pour notamment des impondérables socioéconomiques.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau a annoncé mercredi 2 octobre avoir ordonné au préfet de Mayotte d’organiser des «vols groupés» pour reconduire les ressortissants de la République démocratique du Congo dans leur pays. «Dès ce mois d’octobre, le préfet de Mayotte, il en a l’instruction, organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo», a déclaré Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.
Après les naufrages survenus sur le lac Kivu le jeudi 3 octobre et sur la rivière Kwango le 16 septembre dernier, le garde des Sceaux promet des sanctions sévères contre les auteurs responsables de différents naufrages de ces derniers jours. Les responsables du secteur maritime sont les plus ciblés.
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