Cérémonie symbolique, plébiscite unanime. Félix Tshisekedi a été investi dimanche candidat de la coalition au pouvoir lors de son premier congrès à Kinshasa. Les sociétaires ont réaffirmé leur engagement à soutenir le président sortant avant, pendant et après sa probable réélection.
Félix Tshisekedi, président sortant de la RDC et candidat désigné de l’Union sacrée pour la prochaine présidentielle. @Photo Droit tiers.
Quelques jours avant, chacun des partis et regroupements membres de l’Union sacrée avait fait aussi solennellement le choix de Fatshi. Les cas du MLC de Jean-Pierre Bemba, l’UNC de Vital Kamerhe, l’AB de Sama Lukonde, l’AFDC-A de Modeste Bahati et autres.
Pour le Premier ministre, Sama Lukonde (membre du présidium), en choisissant d’accompagner Félix Tshisekedi à rempiler, les partenaires de l’Union sacrée se sont rangés du bon côté de l’histoire du pays. “Je voudrais ici vous rassurer, comme le slogan dit souvent que nous sommes bel et bien du bon côté de l’histoire. Dès ce jour, nous allons donner un signal tant au niveau national qu’international de notre unité, détermination et engagement face à ces élections du 20 décembre 2023”, a-t-il harangué.
Cependant, Christophe Mboso (président de l’Assemblée nationale) qui a assuré la présidence du congrès, a interpellé les sociétaires à mouiller le maillot non seulement pour la réélection du candidat désigné, mais surtout pour lui donner une majorité parlementaire écrasante. “Pendant la campagne, nous allons élire et battre campagne en invitant les autres compatriotes congolais, des autres circonscriptions et des autres provinces, à élire Fatshi béton pour lui donner une majorité écrasante”, a-t-il martelé.
Dans son adresse à la diaspora congolaise le 27 septembre dernier, à Bruxelles, Félix Tshisekedi avait réitéré son message de mobilisation pour défendre la souveraineté de la RDC. Il avait émis le souhait de briguer un deuxième mandat pour poursuivre le combat du développement pour lequel il a déjà posé les jalons.
Ainsi, conformément à la charte de l’Union sacrée, les partenaires s’abstiennent de toute initiative susceptible de compromettre la réalisation de la vision et de l’action de la haute autorité politique, qu’est Félix Tshisekedi. Celui-ci s’attend à défendre son fauteuil dans deux mois face aux challengers de taille, à l’instar de Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Adolphe Muzito, Delly Sesanga, Augustin Matata et Franck Diongo, tous de l’opposition. À côté de ce groupe, il y a également deux jeunes turcs qui se sont déjà prononcés, à savoir : Constant Mutamba de l’opposition républicaine et Rex Kazadi, candidat de la diaspora.