Marie-Josée Ifoku, 1ère femme inscrite pour la bataille présidentielle
Deuxième tentative pour Marie-Josée Ifoku de briguer la magistrature suprême (après celle de 2018). 58 ans, l’ex-candidate malheureuse est la première femme inscrite sur la liste des candidats à la présidentielle de décembre prochain. “Kombolisation” (entendez : action de nettoyer avec un balai) est son offre politique (métaphorique) qui vise à évacuer des anti-valeurs à l’intérieur de chaque Congolais et dans son environnement.
La présidente de l’AENC, Marie-Josée Ifoku lors du dépôt de sa candidature à l’élection présidentielle de décembre 2023 @Photo Droit tiers.
publié le 5 octobre 2023 à 21:00:10
La présidente du parti Alliance des élites pour un nouveau Congo (AENC) se lance à nouveau dans une bataille électorale face à une pléthore des candidats hommes, ayant un ancrage populaire considérable.
La coordonnatrice du réseau “Ekoki Inatosha” se voit déjà comme une candidate de la rupture du système de prédation que subissent, d’après elle, les populations de la RDC. Celle qui milite contre les violences faites aux femmes est déterminée, une fois élue, à mettre fin aux turbulences politiques, conflits tribaux et à la mauvaise gestion.
Il est impérieux de passer à un autre système de valeurs et de gouvernance, afin d’atteindre la renaissance de la RDC. Ce qui exige de savoir s’arrêter pour réfléchir, créer une cohésion nationale, fondre nos egos dans l’intérêt supérieur de la nation, agir ensemble, conjuguer nos efforts et se préparer à poser les jalons d’un nouveau Congo, car notre salut ne viendra que de nous-mêmes. J’ai pris mes responsabilités en vous annonçant solennellement ma candidature à la magistrature suprême pour le prochain mandat, a-t-elle indiqué après le dépôt de son dossier au BRTC au siège de la CENI.
Pour l’ex-gouverneure de la Tshuapa (2016-2017), les valeurs d’intégrité, de transparence et de développement économique traduisent sa vision pour la renaissance de la RDC. Elle a laissé entendre que le pays se trouve à une époque où les citoyens aspirent à choisir une vision plutôt que des individus.
[…] En 2018 déjà, j’ai mis en avant cette idée de rupture. La première naissance que nous avons connue en RDC est celle de l’État indépendant du Congo, malheureusement, l’esprit de prédation qui nous a donné naissance, persiste à travers nos dirigeants depuis l’indépendance jusqu’à ce jour. Il semble que le peuple congolais soit perçu comme une proie par ceux qui sont au pouvoir. Notre objectif est de mettre fin à ce système en proposant notre vision de la Kombolisation. Nous portons une vision claire susceptible de générer un véritable changement. Nous aspirons à la renaissance du Congo, et c’est en tant que femme que je pense être capable de le réaliser, a-t-elle affirmé.
De vive voix, Mme Ifoku rassure que ses convictions lui accordent plus du crédit par rapport aux autres challengers. Treize (13) autres candidats ont déjà déposé leurs dossiers à l’instar de Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Denis Mukwege. La clôture de cette étape importante du processus électoral est prévue pour le dimanche 8 octobre.
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