L’Alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo (ANATC) exhorte la Cour constitutionnelle à privilégier l’équité et l’objectivité dans le traitement des dossiers de candidatures à toutes les élections en général et à l’élection présidentielle en particulier.
Godefroid Mwenda Bantu Munongo, président national de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo (ANATC). @Photo Droits tiers.
Pour les autorités traditionnelles, il ne serait donc pas de bon augure d’exclure une fille ou un fils du pays, aux scrutins de décembre, par des arguments insidieux et non pertinents, ce qui compromettrait, selon l’ANATC, la cohésion nationale et le vivre-ensemble, deux facteurs fondamentaux pour une vie apaisée dans la communauté.
Nous, autorités traditionnelles de la République démocratique du Congo, regroupées au sein de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo, suivons avec intérêt et attention l’évolution de la situation sécuritaire, principalement dans l’est du pays et la situation socio-politique, particulièrement à la veille des élections générales attendues dans le délai légal. Partant des expériences connues antérieurement, notamment lors des élections de 2006, 2011 et 2018, nous exhortons les acteurs, surtout politiques, à privilégier la paix et la concorde, gages du développement de notre pays et de l’amélioration du bien-être de la population, ont déclaré les chefs coutumiers dans un communiqué consulté par Ouragan.
Les chefs traditionnels appellent, par ailleurs, à l’unité de tous les Congolais en vue de permettre à la RDC de bien négocier la période des élections. Ils souhaitent voir également, les citoyens du pays concourir à tous les échelons des prochains scrutins de manière inclusive et transparente.