‘Depuis l’année 2014, la loi-cadre de l’enseignement national a été votée et a institué le système LMD ( Licence-Maîtrise-Doctorat ), mais il a fallu l’arrivée aux affaires du président de la République, Félix Tshisekedi qui nous avait demandé de faire appliquer cette formule afin que nous puissions avoir le même programme que d’autres universités du monde, a précisé le ministre de l’ESU.

– Réforme et réalisations –

“Nous avions convoqué plus de 400 professeurs qui s’étaient réunis pour réformer notre programme en commençant par établir les profils notamment en termes de métiers”, a-t-il expliqué. Muhindo a rappelé que comme on forme les gens par rapport aux métiers existants, ces professeurs ont élaboré le premier document intitulé « référentiel de métiers » que nous avons mis à la disposition de l’université. Sur base de cela, ils ont établi les compétences qu’il faut pour exercer ces métiers et aujourd’hui nous avons un nouveau programme national qui rend notre enseignement visible et lisible, a-t-il ajouté.

Sur le plan de réalisations, il a soutenu que les universités congolaises possèdent aujourd’hui des plates-formes numériques qui permettent de savoir sur tout ce qui se passe en termes de paiements des frais par les étudiants, de services académiques, de l’administration de l’enseignement supérieur et même les étudiants peuvent faire les réclamations ou recours par l’outil digital. “Nous avons créé une bibliothèque numérique nationale et nous nous sommes abonnés à des bibliothèques au niveau de l’extérieur pour permettre à nos étudiants à travers la « carte sim Academia » d’accéder sans frais aux leçons pédagogiques du monde. Nous avons révolutionné les diplômes en mettant en place les diplômes semi-numériques qui permettront à ce que l’université ou l’employé qui vous reçoit à l’extérieur puisse vérifier l’authenticité de votre diplôme”, a détaillé Mohindo Nzangi.

Le patron de l’ESU reste convaincu que le système LMD ( Licence-Maitrise-Doctorat) offre aux étudiants congolais les choix des cours adaptés à leurs objectifs.

Éric Kalemba