En séjour à Paris, en France, l’artiste chanteur et producteur congolais, Fally Ipupa dit “Empereur 243K” s’est longuement étalé le week-end dernier dans une interview sur France 24, où il a abordé plusieurs sujets notamment son prochain spectacle à Paris La Défense Arena ex (U-Arena – 40 mille places ) le samedi 25 novembre prochain. Le surnommé “Aigle suprême” a promis de livrer son meilleur concert de l’année 2023.
L’artiste chanteur et producteur congolais Fally Ipupa. @Photo Droits tiers.
Je promets à tous les Warriors (Ndlr : les fanatiques inconditionnels de Fally Ipupa) un spectacle inoubliable, et ça sera sans doute le meilleur concert de 2023. Nous serons au grand complet avec toute la team pour rendre ce moment inoubliable. Encore une fois, les Warriors du monde entier, venez écouter mes chansons, venez pour Fally, c’est mieux, a lâché Dicap.
Lors de son passage sur la chaîne d’information en continu, “Mobutu” est revenu sur son intronisation, il y a une année, à Kinshasa comme « Prince Ekonda ». Il se dit non seulement honoré par ce titre au vu de ses origines, mais il a également précisé qu’il ne se limite pas à cette identité.
Bien qu’exportant sa musique à l’international avec un énorme succès, il n’oublie pas ses racines et continue de véhiculer les traditions de son pays. C’est d’ailleurs ce qui fait aussi son originalité artistique.
“Je ne suis pas que prince “Ekonda” ou ambassadeur de la culture “Anamongo”. J’ai commencé par être local, ensuite international. J’ai commencé à être reconnu à Kinshasa, dans la commune de Bandalungwa, ensuite en RDC, je m’exporte bien certes, mais je garde toujours mon authenticité, donc la culture traditionnelle”, a-t-il indiqué.
La star de la chanson congolaise s’est présentée avant tout comme l’ambassadeur de la culture congolaise dans le monde qui incarne à merveille le brassage des cultures. Le chanteur soutient aussi qu’il est géniteur de son propre style de la rumba (Ndlr: Tokoos style).
“J’ai toujours essayé de faire la rumba congolaise en ma manière, j’ai ramené ma touche perso, c’est-à-dire que je rajoute la guitare congolaise, je chante en lingala, un peu en anglais, pour moi c’est la meilleure musique du monde, car il y a beaucoup de belles mélodies. Je fais de la musique rumba pour ceux qui les aiment, et des albums urbains pour les amateurs également de cette mélodie. Du côté texte, nous écrivons très bien, il y a plusieurs paroles d’amour et de la nature. J’ai “tokoooslisé” la rumba. Je fais de la musique urbaine internationale. C’est ça mon monde, le Tokooos style”, a soutenu l’auteur de la chanson The Crown”.
– Hommage à la “rumba” et aux légendes de la musique africaine –
Plus loin, le duc de Bandal s’est dit honoré de voir la rumba congolaise être inscrite parmi les patrimoines immatériels de l’UNESCO, une fierté pour les artistes natifs de Kinshasa, une musique léguée par les pères (musicaux) de la rumba. Il en a profité pour rendre un vibrant hommage à d’autres légendes de la musique africaine.
“Très heureux et fier de voir notre rumba être respectée au niveau international. Ça nous motive davantage, nous artistes congolais. Mais je rends hommage également à d’autres légendes de la musique africaine en dehors de la RDC. Des artistes comme Alpha Blondy, Youssou Ndour, ce sont des musiciens que j’écoutais depuis que j’étais très jeune, ce sont des légendes, des gens qui ont ramené la musique africaine au niveau international, et donc c’était un grand plaisir surtout d’être invité par ces géants de la chanson africaine pour réaliser des collaborations”, a commenté Fally Ipupa.
Au sujet de son succès devenu légendaire, le King Hustler n’est pas trop surpris, car, selon lui, c’est simplement les mérites de son travail acharné depuis des années.