Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba Kazadi, se donne le défi d’améliorer la qualité de l’enseignement. Il a rappelé sa nouvelle approche lors du breifing de presse organisé le lundi 4 septembre à Kinshasa, aux côtés de son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya. “La gratuité étant définitive, le grand défi qui reste à relever, c’est la qualité de l’enseignement”, a-t-il soutenu.
Le ministre de l’EPST Tony Mwaba lors d’un breifing hebdomadaire de presse @Photo Droits tiers.
Le gouvernement congolais s’est décarcassé pour tenir, depuis trois ans maintenant, la gratuité de l’enseignement qui a permis aujourd’hui, selon lui, à plusieurs familles d’envoyer leurs enfants à l’école. Et de renchérir, “pour nous, ce n’est plus la gratuité, nous sommes dans les mesures d’accompagnement pour arriver à la qualité”.
– Augmentation de salaire et amélioration des conditions des enseignants –
Après le go officiel de la rentrée scolaire 2023-2024 donné le lundi 4 septembre à l’Institut Mulekwa Nsapu situé non loin de l’université de Kinshasa, le ministre de l’EPST a fait savoir que les autorités congolaises veulent passer à une autre étape, celle de recruter les enseignants sur concours. « Je peux vous dire qu’on est en train de mettre en place des mécanismes pour que les enseignants soient recrutés sur concours, vous ne pouvez pas vous retrouver dans une salle comme ça, vous prenez la craie et commencer à raconter des bêtises aux enfants d’autrui ».
A l’occasion, il a promis d’augmenter le salaire, d’améliorer les conditions de travail et assurer la formation initiale et continue des enseignants. “Donc, c’est vraiment toute une série de mécanismes mais aura accès dans une salle de classe, celle ou celui qui est qualifié”, a averti Tony Mwaba Kazadi.
La gratuité de l’enseignement primaire dans les écoles publiques est un droit constitutionnel repris à l’article 43 de la Constitution congolaise.
Eric Kalemba