Nyoka Longo et ses hôtes se sont entretenus principalement sur la création et le développement de l’industrie musicale en République démocratique du Congo (RDC). Les deux parties veulent en faire un véritable vecteur de développement culturel. “Nous avons échangé autour d’un projet concernant la gestion des droits d’auteur, surtout que la Socoda souhaite être dotée d’outils modernes afin que les droits des artistes soient identifiés, suivis et collectés pour qu’ils vivent mieux de leurs œuvres d’esprit”, a déclaré le PDG de Trace international à l’issue de la séance de travail.

Pour sa part, le PCA de la Socoda a salué cette initiative. « Avec cette collaboration, la Socoda a, au moins, une garantie pour la gestion collective des droits d’auteurs », s’est-il flatté.

Ces échanges ne constituent que les prémices d’un contrat qui sera signé par le gouvernement pour la gestion des droits d’auteur dans sa phase politique. Mais dans la faisabilité sur le plan technique, c’est la Socoda qui va bénéficier de cette plateforme pour mieux gérer les intérêts des artistes.

– Aucune invitation adressée à la Socoda –

Sur un autre chapitre, la Socoda a affirmé n’avoir jamais reçu une quelconque invitation pour les consultations en marge du Forum de réconciliation initié par le ministre de la Culture, arts et patrimoines sur instruction du chef de l’Etat. Ce petit souci protocolaire est parti d’une invitation adressée en la personne de N’Yoka Longo de se présenter avec trois de ses collaborateurs mercredi dernier au cabinet de la ministre de la Culture pour une séance de travail concernant le processus de réconciliation des artistes.

Quelques membres du Conseil d’administration de la coopérative interrogés par les reporters d’Ouragan.cd, se sont demandés à quel titre, Nyoka irait là-bas ? « En père de famille ? Comme président de Zaïko Langa Langa ou comme PCA de la Socoda ? ». Rien n’indique pour l’heure que N’Yoka Longo va se présenter à la Villa jaune du ministre de la Culture, arts et patrimoines.

Et concernant la suspension des activités de la Socoda pendant cette période de consultation, le comité Nyoka estime qu’elle est une coopérative privée. Le ministère de la Culture, arts et patrimoines ne peut qu’instruire ses services spécialisés.