Dans une émission télévisée à Perfect Télévision, Patrick Lokala a désapprouvé le traitement réservé à Salomon Idi Kalonda Della, conseiller spécial du candidat Moïse Katumbi, interné dans un centre hospitalier d’affectation. “Le régime Udps a arrêté Salomon SK Della tout simplement parce qu’il est proche de Moïse Katumbi Chapwe. On a privé à un innocent la liberté. On l’arrête pour détention illégale d’arme ; ladite arme dont on a organisé un point de presse par l’armée s’avère être l’arme du garde du corps de Matata Ponyo. Au jour du procès, cette accusation a disparu. On vient avec d’autres accusations”, a fustigé le journaliste d’investigation et chroniqueur politique congolais. Lokala qui semble disposer d’éléments de preuve de ses affirmations, s’étonne que l’opposant Salomon Kalonda croupisse en prison sans aucune charge prouvée de sa culpabilité.

Salomon dans un hôpital militarisé –

Le journaliste rappelle la genèse du dossier Kalonda estimant que le régime Tshisekedi a été dur envers le haut représentant d’Ensemble pour la République du grand Kivu. ” Salomon SK Della tombe malade, le régime Udps va d’abord refuser de le faire évacuer dans un centre hospitalier pour qu’il bénéficie de soins de qualité, malgré le fait que les médecins de la prison militaire de Ndolo, les médecins du camp Kokolo et d’autres médecins avaient prouvé que son état de santé nécessitait une évacuation dans un centre hospitalier pour des soins de santé appropriés. Le régime Udps prive à un innocent, son droit à bénéficier de soins de santé de qualité. Le régime ne va pas s’arrêter là. On va tout simplement manipuler l’opinion pour faire croire qu’on a accepté qu’il aille se faire soigner“ , a-t-il déploré. C’est ainsi que le fouineur Lokala révélera que Salomon Idi Kalonda Della a bel et bien été admis dans un centre hospitalier de Kinshasa où ses médecins n’ont pas accès. “L’hôpital où se trouve Salomon SK Della est militarisé. Il a des gardes-malades militaires. Il n’est pas soigné par ses médecins. Donc on lui administre des soins de santé militarisés. Encore une fois, sa vie est en danger. La logique aurait voulu qu’on laisse SK Della aller dans un hôpital approprié et être suivi par son médecin. À défaut, le laisser aller se faire soigner à l’extérieur du pays comme ils l’ont fait avec d’autres détenus”, a expliqué le journaliste Patrick Lokala.

L’investigateur se réfère aux cas emblématiques tels que Kamerhe, Beya et Biselele qui ont bénéficié d’une faveur médicale exceptionnelle. ” Kamerhe est allé se faire soigner en France et il est rentré. François Beya est allé se faire soigner à l’extérieur. Biselele a opté pour un hôpital de son choix. Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas accepter que Salomon SK Della aille se faire soigner dans un hôpital où les médecins ne seront pas sous la pression des militaires envoyés par le régime Udps”, s’est-il interrogé.