La ministre d’État de la Justice, Rose Mutombo Kiese n’est pas restée indifférente face à la traversée de désert que vit l’Office des routes, un établissement public de génie civil de l’État. Informée de la saisie de ses comptes, la garde des Sceaux a immédiatement instruit l’inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, de suspendre l’exécution de la décision judiciaire jugée “génocidaire” pour l’entreprise.
La ministre d’État de la Justice et garde des Sceaux Rose Mutombo Kiese @Photo Droits tiers.
À travers une correspondance adressée à l’inspecteur judiciaire, la patronne de la Justice fustige cette décision qu’elle qaulifie d’irrégulière et qui porte malheureusement atteinte aux activités qu’effectue l’Office des routes à travers le territoire national.
La Warrior affirme qu’après avoir examiné le dossier, il a été constaté que l’exécution poursuivie par l’inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe sur les biens et patrimoines de l’Office des routes, a été faite en violation de la loi.
“Je vous instruis de suspendre les effets des actes juridictionnels et faire retirer les actes d’huissiers sus énumérés en vous assurant qu’aucune banque dans laquelle ses avoirs sont logés ne puisse déférer à une quelconque mesure d’exécution forcée quant à ce”, a ordonné Mme Mutombo.
Dans sa lettre, la numéro un de la Justice va plus loin et invite même le procureur général près la cour de Kinshasa-Gombe à ouvrir une information judiciaire à charge de deux huissiers auteurs de la décision et d’engager des poursuites à leur encontre pour violation à la loi relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit.
Avec son avènement, le ministère de la Justice aa changé de narratif. Mme Mutombo mène une lutte sans merci contre la corruption et autres anti-valeurs qui gangrènent le système judiciaire congolais. Elle intervient au bon moment alors qu’un groupe de gens mal intentionné était sur le point de détruire toute une entreprise publique et réduire au chômage des centaines de personnes avec risque de conduire à la mort leurs familles. Tout cela pour le plaisir d’une poignée d’individus.
Grâce à la décision de la garde des Sceaux, l’État de droit a obtenu une victoire et l’Office des routes peut tranquillement poursuivre sa mission de participer au développement de la République démocratique du Congo en dotant le pays des infrastructures routières et autres ouvrages de génie civil.