Face à la persistance de l’épidémie de poliomyélite, le gouvernement congolais, à travers le Programme élargi de vaccination (PEV), reste déterminé à éradiquer ce dangereux fléau.
Face à la persistance de l’épidémie de poliomyélite, le gouvernement congolais, à travers le Programme élargi de vaccination (PEV), reste déterminé à éradiquer ce dangereux fléau.
Une enfant recevant la dose de vaccin anti polio @Photo droits tiers.
Une vaste campagne de vaccination est en préparation pour immuniser et protéger les enfants de 0 à 59 mois. Le Programme élargi de vaccination se prépare à lancer deux opérations d’envergure qui se dérouleront par bloc de provinces. La première opération aura lieu du 28 au 30 septembre 2023 pour le premier bloc constitué de 14 provinces.
La seconde opération, du 12 au 14 octobre 2023, concernera les 12 provinces restantes. Devant les professionnels des médias, membres du Réseau des journalistes amis de l’enfant (RJAE), les responsables de cette structure technique de l’État ont expliqué le bien-fondé de cette campagne de vaccination appelée à stopper la progression de cette épidémie qui fait, à ce jour, de la RDC l’un des pays, le plus touché dans la région africaine.
Maladie très grave et contagieuse, avec des conséquences irréversibles pour toute la vie, la poliomyélite sévit en RDC depuis 2017. Selon un récent rapport, trois provinces constituent aujourd’hui l’épicentre de cette maladie des mains sales. Il s’agit du Maniema, Tanganyika et le Haut-Lomami.
Depuis 2022, 24 épidémies ont été signalées avec plus de 900 cas de paralysie. Des chiffres qui ne peuvent pas laisser indifférents vu le danger auxquels sont exposés les enfants congolais, pourtant avenirs du pays.
Docteur Fabrice Mawa, chargé des activités de vaccination supplémentaire au Comité des opérations d’urgence polio, a lancé un appel aux parents pour faire vacciner leurs enfants lorsque la campagne va démarrer. “Aux parents qui ont fait vacciner leurs enfants une ou deux fois, que ce soit au niveau d’un centre de santé pour la vaccination de routine ou lors d’une campagne, je les invite à le faire davantage parceque plus l’enfant reçoit les doses, plus il a les chances de développer des anticorps pour le protéger contre cette maladie agressive. Le vaccin est comme un gardien qui protège l’enfant. Un enfant qui n’a pas reçu une seule dose, ne peut pas développer des anticorps. S’il reçoit la deuxième dose, voire la troisième ou la quatrième, il maximise les chances de développer dans son organisme des anticorps pour lutter contre cette maladie au prochain contact avec le poliovirus sauvage”, a-t-il précisé.
Au regard de la situation jugée préoccupante, le PEV multiplie les opérations d’urgence pour protéger le plus d’enfants. Au même moment, la vaccination de routine se poursuit dans les centres de santé et formations sanitaires. M. Mawa a attiré l’attention des parents à ne pas se laisser distraire, car explique-t-il, le danger est réel et beaucoup d’enfants sont exposés. Les enfants contaminés ne manifestent pas tous la paralysie ou les autres symptômes. Par exemple, sur 100 enfants atteints, 97 ne manifestent aucun symptôme mais peuvent contaminer autant d’autres enfants de l’entourage. Pour cet expert, les mouvements de populations constituent un élément amplificateur de la maladie car les enfants qui voyagent ou se déplacent avec leurs parents échappent souvent à la vaccination. “Avec le mouvement des populations, un enfant peut quitter d’un point à un autre et là où il sera, il constituera, à coup sûr, un danger pour les autres enfants ainsi que la communauté. Un enfant atteint et qui a développé la paralysie, restera ainsi toute sa vie parce qu’il n’y a jusque-là aucun traitement pour ça. La paralysie est donc irréversible”, soutient le docteur Fabrice Mawa.
Pour les campagnes de vaccination en préparation, les cibles sont toujours les enfants âgés de 0 à 59 mois. Ils devront recevoir deux gouttes de vaccin. En juillet et août dernier, une campagne nationale de vaccination contre la polio avait été organisée, toujours avec l’appui des partenaires. D’abord dans le premier bloc des provinces à savoir, le Kongo central, Kinshasa, Kasaï, Kwilu, Equateur, Kwango, Mai-Ndombe, Mongala, Tshuapa, Nord-Ubangi et Sud-Ubangi.
Ensuite dans le bloc 2, du 10 au 12 août 2023, ciblant les provinces du Bas et Haut-Uélé, Ituri, Kasaï central, Kasaï oriental, Haut-Lomami, Lomami, Haut-Katanga, Lualaba, Maniema, Tanganyika, Nord et Sud-Kivu, Tshopo et Sankuru.
La nouvelle morgue moderne de l’hôpital général de référence de Gombe-Matadi à Mbanza-Ngungu, est prête à ouvrir ses portes. Les travaux de construction de cet établissement, dont l’inauguration est prévue le 20 décembre 2023, ont été initiés et financés par Guy-Didier Kintambu, candidat député national n°95 dans le Kongo central.
Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza, représentant adjoint en charge de la politique et diplomatie de la fédération de l’UDPS/Tshisekedi aux Etats-Unis, originaire du district de la Tshangu dans la ville de Kinshasa, bat campagne pour un vote utile afin de consolider la renaissance de la République démocratique du Congo.
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