Quatre victoires, douze points, la qualification et, surtout, des nuages sombres qui ont totalement disparu. Le succès contre les Crocodiles du Nil ressemble à une autre masterclass de cette équipe de la République démocratique du Congo sous l’ère Desabre. On se demandait ce que ces Léopards avaient dans le ventre, on sait désormais qu’ils sont outillés pour viser haut, très haut, en Côte d’Ivoire au début de l’an prochain.

Le résultat de 2-0 et le scénario angoissant du jour au stade des Martyrs avant le coup d’envoi de la rencontre face au Soudan ne dit pas tout de la grosse domination de fauves congolais. Un homme heureux. Après la qualification de ses joueurs pour la CAN ivoirienne, Sébastien Desabre a bien résumé le succès après la rencontre.

L’objectif, c’était de donner le ballon au Soudan pour les sortir de leur camp. Ils ont des joueurs rapides. Il faut les féliciter. Ils sont restés dans le match jusqu’au bout. Mardi, je vais faire un turner over pour donner du temps de jeu aux autres. Pour la titularisation de Bakambu, c’est un plan de jeu. Il y a eu une stratégie qui a été faite. C’est difficile qu’un attaquant joue en interligne de 5 ou de 4. Mayele a eu un temps d’arrêt avec son passage de Young Africans à Pyramids. On est content de lui, il mérite parce qu’il profite du travail de l’ensemble de l’équipe, a confié Sébastien Desabre en conférence de presse d’après-match.

La RDC, en seulement 360 minutes, soit 4 matchs, a éloigné la malédiction de rater une deuxième fois consécutive la plus grande compétition de la CAF, suite à son absence à la 33e édition organisée par le Cameroun en 2021. Après les deux défaites concédées à l’issue de deux premières journées, les Léopards affamés, ont été hyper motivés à signer leur participation à la prochaine CAN, leur 20e phase finale.

“On commence à trouver un équilibre. On commence à avoir des choix. On doit donner tous les temps. Il y a une osmose qui s’est créée. Il faut bonifier ce qui a été fait depuis le début. Il y a de l’ambiance. On est très fiers. Le plus important est que les supporters soient fiers d’être derrière leur équipe. Ça donne envie de faire mieux”, a expliqué le technicien français.