D’abord deux jours, puis deux semaines, le journaliste d’investigation Gautier Sey Tshiang annonce qu’il ne se présentera plus aux audiences si Fally Ipupa ne comparaît pas lui-même physiquement. Des débats enflammés au deuxième jour du procès, la partie Sey a fait appel à la décision prise par le tribunal de paix de Kinshasa/Gombe sur ses moyens de défense par rapport à la saisine.
Par Raphaël Mansangu
Les avocats du journaliste de Gauthier Sey et de l’artiste Fally Ipupa au tribunal de paix de la Gombe @Photo Droits tiers.
publié le 21 septembre 2023 à 06:31:00
L’affaire qui oppose l’artiste chanteur congolais Fally Ipupa au journaliste Gauthier Sey cristallise le débat public. Mardi 19 septembre, la tension était perceptible non seulement aux alentours de cette juridiction, mais aussi dans la salle d’audience qui a été prise d’assaut par plusieurs journalistes pro-Sey et une armée des Warriors (Ndlr : les fans inconditionnels de Fally Ipupa), venus à la quête des révélations, mieux des vérités concernant certaines récompenses du chanteur que le chevalier de la plume affirme avoir détenir. En effet, après plus d’une heure de débat autour de l’identité du plaignant jugé par certains dans la salle de “stérile”, un langage des sourds s’est installé. Pour la partie défenderesse, leur client reste jusqu’à ce jour ignorant de la personne qui l’a traduite en justice.
Madame la juge, à ce jour, nous allons faire une demande. Parce que jusqu’à présent, notre client est ignorant de la vraie personne qui l’a accusée. Tantôt c’est Nsimba Ipupa, tantôt c’est Fally Ipupa, alors que vous et moi, savions que même par la différence d’une lettre, ce n’est plus la même personne. Donc, nous demandons la présence de Fally Ipupa ici, pour confirmer son identité et savoir s’il s’agit bien de lui, a insisté l’un des avocats de Gauthier Sey.
De leur côté, les conseils de Fally Ipupa ont balayé cette requête faite par la partie Sey, car pour eux, cette démarche est un alibi pour distraire l’opinion et chercher à faire perdre du temps au tribunal, qui d’après eux, devrait déjà entrer dans le vif du sujet.
Arrêtez nous ce cirque s’il vous plaît. La partie adverse a commencé avec ces petits jeux depuis le début de cette affaire. D’abord, ils avaient dit que leur client n’a jamais été saisi officiellement, ce qui a été faux. Voilà aujourd’hui encore, on nous ramène à un débat qui ne vaut même pas sa place. Souvenez-vous que M. Sey avait demandé deux semaines pour aller compléter quelques dossiers au niveau de Paris en France. Si ses avocats ont fait ce déplacement, c’était pour aller vérifier le dossier de qui ? Au cours de l’émission qui l’a amenée ici, lui et son co-débateur parlaient au sujet de quel artiste ? Bref, nous demandons au tribunal de rejeter cette demande simplement, a indiqué un membre du collectif des avocats-conseils de Dicap La Merveille.
Gauthier Sey a fait appel à une décision du tribunal concernant le rejet de ses moyens relatifs à la saisine. La juridiction a alors décrété la surséance, c’est-à-dire qu’elle a arrêté momentanément l’examen de l’affaire, en attendant que le tribunal de grande instance se prononce sur l’appel interjeté devant lui.
A l’audience passée, l’affaire avait été renvoyée à la demande du prévenu pour lui permettre d’avoir accès aux pièces du dossier, d’en prendre copie en vue de préparer ses moyens de défense.
La République démocratique du Congo, en tant que membre actif de la SADC, souhaite, à travers le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), rejoindre le réseau des Institutions de financement du développement (IFD) de la SADC et devenir ainsi membre effectif du Centre de ressources pour le financement du développement (SADC-DFRC). Le directeur général du FPI, Bertin Mudimu, a effectué une mission à Gaborone au Botswana, du 7 au 11 octobre 2024, pour aborder le sujet.
Dans sa note portant sur les états de suivi budgétaire mensuels à fin août 2024, Rolly Lengo Mbembo, DG de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire, indique qu’une bagatelle somme de “129 555 336, 230 de USD” a été allouée aux travaux de construction de l’arena. Sans doute qu’une coquille s’est glissée dans les montants repris par le document de la DGPPB: un point a été placé au lieu d’une virgule avant les trois derniers chiffres.